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l' "alexithymie"

Posté : 03 mai 2007, 06:27
par lorcandax
Mon humeur est temporairement indisponible.
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Il m'est totalement utopique de savoir comment je vais.
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Je traverse une sorte de galaxie grise et m'embourbe jusqu'au cou.
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J’ai reçu une lettre de réponse à l’entretien que j’avais passé pour travailler dans ce cabinet d’expertise
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… « Toutefois, malgré les qualités et compétences que nous avons pu constater au cours de cet entretien, nous sommes au regret de ne pouvoir donner une suite favorable à votre candidature…….. »
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Ce qui est effrayant, c'est de se dire qu’un an auparavant, tout était pareil et que l’année prochaine tout sera pareil,
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Les jours se confondent.
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C'est Lundi, mais ça aurait pu être n'importe quel autre jour, même dimanche.
Où serai-je dans un an ?
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En train de rêver encore devant cet écran ou de travailler enfin ?
Serais-je encore en vie seulement pour voir ce que je serais devenu ou me plairais-je à bouffer des vers dans un trou « Six Feets Under » ?
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Ai-je vraiment était un jour expert ou était-ce une hallucination trop réelle au point qu'elle m'a laissé une cicatrice à l’âme ?
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Je n'en sais strictement rien.
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Des pensées et des rêves oppressants.
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Depuis la naissance de mes petits.
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Oppressants, tortueux, irrespirables...
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Inspirer. Expirer. Sentir les larmes me prendre la gorge. Tout se noue, des pieds à la tête,
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Mes fils sur un balcon – nous habitions un étage élevé- ils se penchent pour rattraper quelque chose – ils se sentent tomber mais ne savent pas quoi faire – de leurs petite mains, il essayent de rattraper la rambarde – ils n’y arrivent pas – il tombent – personne ne s’en rend compte – nous continuons à vaquer à nos occupation à l’autre bout de l’appartement.
On sonne à la porte – la DDASS– ils viennent nous retirer nos fils –
je suis un mauvais père – Non, Non !!!, laissez les moi ! – ils ne veulent pas.
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Et d’autres tous aussi désagréables….
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Pensées incessantes.
Et douloureuses.
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Que ne m’a-t-elle trop dit ?
Que ne m’a-t-elle pas dit ?
En pleine nuit
Toujours la nuit.
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Marre d’entendre ces mots là
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Des mots qui brisent les os.
Des mots qui font mal, qui font peur, qui font remplir mes yeux de peine.

Être moi ou l’autre ou le ni moi ni autre, ne plus être malgré la pensée, ne plus avoir de pensée pour exprimer la pensée.

Il y a des mots qui blessent, des gestes qui écorchent, des comportements qui laissent une trace indélébiles sur nos histoires personnelles.


Résumé de ce que j'ai pu trouver la dessus

Au cours de la sclérose en plaques (SEP), maladie neurologique non traumatique la plus fréquente de l'adulte jeune, des troubles de l'humeur et des manifestations émotionnelles sont observés. La description psychopathologique classique de la SEP distingue habituellement trois types de phénomènes : l'euphorie, le rire et le pleurer spasmodiques, la dépression. Ces phénomènes appartiennent à différents niveaux de description et ils recouvrent partiellement l'ensemble des troubles. Sur un plan pratique, il paraît pertinent de distinguer, d'une part, les désordres thymiques liés à une modification permanente de l'humeur telle que le syndrome dépressif le syndrome anxieux et l'euphorie, et, d'autre part, les troubles émotionnels qui regroupent des réactions affectives transitoires, telles que le rire et le pleurer spasmodiques, la labilité et l'incontinence émotionnelles. Cette distinction est issue de l'approche conceptuelle de l'émotion, de l'humeur et de l'affect dont nous présentons un résumé synthétique. Plus récemment, un fonctionnement alexithymique a été rapporté chez 50 % des patients atteints par une SEP. Il est plus fréquent que dans la population générale (9 %) et se caractérise par une absence de conscience des sentiments et des affects et par une difficulté de verbalisation du vécu émotionnel. Une corrélation significative entre le degré d'alexithymie et l'atrophie de la partie postérieure du corps calleux à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) conforte l'hypothèse d'un dysfonctionnement interhémisphérique cérébral dans la SEP. Après la revue des désordres thymiques et émotionnels, nous présentons une étude sur les relations entre émotion et cognition chez 40 patients atteints de SEP dont la maladie évolue depuis moins de 5 ans. Ils sont comparés à 40 sujets sains appariés selon le sexe, l'âge et le niveau d'instruction. Les principaux résultats soutiennent la précocité des troubles émotionnels et cognitifs dans la sclérose en plaques, ainsi que leur fréquence élevée. Le fonctionnement psychologique des patients de notre étude est différent des sujets témoins issus de la population générale. Les principales composantes en sont : l'anxiété, l'alexithymie, la difficulté dans la compréhension des émotions, les troubles de mémoire et de fluidité verbale. En conclusion, l'accent est porté sur la nécessité d'une prise en charge systématique et précoce des désordres étudiés. Ils constituent un handicap souvent méconnu dont le retentissement sur la vie quotidienne des patients et de leur famille est source de difficultés d'adaptation relationnelle et sociale.

scusez pour la longueur !!!!

bises à toutes et tous....

Posté : 03 mai 2007, 08:08
par Pat La Fourmi
Merci Lorcandax, tout à fait intéressant et en rapport avec beaucoup de choses vécues et/ou obervées, courage à nous tous, on y arrivera...

Posté : 03 mai 2007, 11:42
par Lolo
Kikoo,

Oui lorcandax, Pat à raison, c'est tellement vrai, je penses que nous sommes tous passé(e)s par ces questions le tout est de tenir bon, le temps nous y aide c'est sûr mais il faut passer par pls épreuves, enfin tu connais tout ça par coeur comme nous tous.

Nous sommes là pour t'aider et pour s'aider entre nous c'est le but et la facilité de se livrer à un clavier plutôt qu'à une personne.

Courage tu tiens le bon bout...

Bizzzzzzzzzzzzzzzzzz


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