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Il n'y a pas de symptômes spécifiques à la sclérose en plaques. Elle a exactement les mêmes symptômes que toutes les maladies neurologiques et mêmes d'autres.
C'est pour cette raison qu'elle est si difficile et si longue à diagnostiquer.

Nous vous invitons à garder une certaine méfiance sur les effets et les troubles constatés par les membres de ce forum et par analogie aux vôtres. Et conservez encore une plus grande méfiance concernant toutes les informations que vous pouvez trouvez sur internet de manière plus générale.

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http://www.santelog.com/news/urologie/s ... irelasuite

SCLÉROSE en plaques et incontinence urinaire: Le Botox au banc d’essai

Actualité publiée le 22-02-2014
ECTRIMS

Sécurité et efficacité, c’est que conclut cette étude du National Hospital for Neurology and Neurosurgery de Londres, sur le traitement de long terme par toxine botulique (onabotulinum A) ou Botox de l'incontinence urinaire chez certains patients atteints de sclérose en plaques. Ces conclusions, présentées lors du Congrès annuel de l’European Committee for Research and Treatment in Multiple Sclerosis (ECTRIMS), confirment l’efficacité du Botox pour réduire l’incontinence par impériosité, typique dans la sclérose en plaques.

C'est la première grande étude multicentrique prospective de long terme menée sur l’efficacité et la tolérabilité d’un traitement à répétition par « Botox « chez des patients atteints de SEP souffrant d'incontinence urinaire par hyperactivité du détrusor ou vessie hyperactive. Aujourd’hui, on estime à 2,3 millions le nombre de personnes diagnostiquées atteintes de SEP dans le monde, une estimation en hausse de 9,5 % vs 2008. La maladie touche deux fois plus les femmes que les hommes, voire 3 fois plus dans certains pays.
Par ailleurs, les troubles vésico-sphinctériens sont très fréquents en cas de sclérose en plaques (SEP), atteignant jusqu’à 8 patients atteints sur 10. Ils seront mêmes révélateurs de la maladie dans 6% des cas. Ainsi, l’incontinence pourra augmenter avec la durée d'évolution.

De 5 à 1 seul épisode d’incontinence par jour : Cet essai de phase III a suivi sur 3 ans, 230 de ces patients, âgés en moyenne de 50 ans, à 75% des femmes, et soumis à un traitement comportant jusqu'à 30 injections de toxine onabotulinum A dans la paroi de la vessie. Environ la moitié des participants avaient déjà été traités avec des médicaments anticholinergiques, le traitement de première intention de l'hyperactivité vésicale.
119 patients ont été affectés au traitement par 200 unités, dont 45 au départ via cathéter et 111 patients au traitement par 300 unités de toxine onabotulinum A, dont 32 au départ via cathéter.
Au départ de l’étude, le nombre moyen d’épisodes d'incontinence urinaire était de 4,8 par jour dans le groupe « 200 unités » et de 4,6 par jour dans le groupe « 300 unités ».
· Avec le traitement, le nombre d’épisodes quotidiens d'incontinence urinaire chute à un seul épisode/jour, avec une dose de 200 unités de toxine onabotulinum A, une réduction qui se maintient sur les 5 cycles de traitement. La dose plus élevée de 300 unités, n’apporte pas une efficacité supplémentaire significative.
· En semaine 6, le nombre d’épisodes quotidiens est déjà réduit de 3,6 à 4.3 pour le groupe « 200 unités »,
· Concernant la SEP, le taux annualisé d'exacerbations était compris entre 0,06 à 0,22 dans les deux groupes d’étude, et pour tous les cycles de traitement.

Le principal effet indésirable après le traitement est la rétention urinaire, et si la nécessité initiale d’un cathéter liée à une rétention urinaire a concerné jusqu’à 40% des participants, cependant, la pose d’un cathéter a été considérablement réduite dès le second cycle de traitement. Mais le taux constaté de rétention urinaire reste néanmoins inquiétant et nécessite de limiter l’accès au traitement à des patients sélectionnés avec soin. Cependant, 64% des patients de l’étude sont toujours sous traitement et au cours de la phase d'extension de cette étude, aucun nouveau problème d'innocuité n'a été observé.
Alors que ces troubles urinaires participent au handicap de la SEP, leur surveillance au-delà de leur prise en charge et du choix d’une protection adaptée au degré d’incontinence, reste indispensable. Si la prise en charge des patients atteints de SEP et de troubles neuro-urologiques débute par des exercices de rééducation, puis par des traitements médicaux, cette étude suggère que le traitement par toxine onabotulinum A, peut être une nouvelle option thérapeutique, intéressante pour certains patients.

Source: ECTRIMS 2013; Abstract 168- European Committee for Treatment and Research in Multiple Sclerosis Consistent long-term efficacy of onabotulinumtoxinA in patients with neurogenic detrusor overactivity due to multiple sclerosis: an interim analysis after five treatment cycles- L’étude a été parrainée par Allergan et les auteurs ont déclaré des relations commerciales avec Allergan, Astellas , AstraTech et FirstKind, Hollister , Medtronic , Watson, Coloplast , Contura , NovaBay , Wellspect et Sigma Tau.
Multiple Sclerosis International Federation (MSIF) Atlas of MS website (Visuel© Alexander Raths - Fotolia.com)
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lobidique
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http://www.santelog.com/news/urologie/v ... irelasuite

VESSIE HYPERACTIVE: L'apnée du sommeil, facteur ou prédicteur de syndrome

Actualité publiée le 11-02-2013
European Respiratory Society

L'apnée du sommeil chez les femmes serait bien associée au syndrome de la vessie hyperactive, un syndrome qui touche 16% des personnes de plus de 40 ans en Europe. Cette étude présentée par l’European Respiratory décrypte les liens entre ce type d’incontinence et les troubles du sommeil, montrant ainsi que la combinaison de ces deux troubles affecte plus que doublement la qualité des personnes atteintes.

L'incontinence urinaire par hyperactivité vésicale est caractérisée par une perte involontaire d'urine précédée par un besoin urgent et irrépressible d'uriner aboutissant à une miction qui ne peut être contrôlée. Ce type d'incontinence s'intègre dans le « syndrome d'hyperactivité vésicale » qui estcaractérisé par la survenue d'un besoin mictionnel soudain et difficile, voire impossible à maîtriser, défini par le terme « urgenturie ». Le plus souvent le syndrome d'hyperactivité vésicale survient de manière idiopathique. Cependant, il peut également être la conséquence d'une pathologie neurologique sur le fonctionnement vésico-sphinctérien ou d'une distension vésicale (vessie claquée). L'urgenturie, cette envie d'uriner soudaine, impérieuse, irrépressible qui survient sans préambule peut être déclenchée par des situations particulières, comme un contact avec l'eau froide, par exemple.

D’abord la nycturie : Cette fréquence accrue ainsi que l'incontinence qui lui est associée, impliquent des périodes d'éveil fréquentes pendant la nuit pour aller aux toilettes (nycturie). Le besoin d'uriner pendant la nuit est lui aussi un symptôme fréquent d’apnée du sommeil, mais peu de recherches ont été menées pour étudier les liens entre les deux conditions.

Au-delà de la nycturie, l’apnée : les chercheurs de l'Hospital del Mar à Barcelone (Espagne), ont suivi 72 patientes orientées vers une clinique de prise en charge des troubles du sommeil, souffrant de syndrome d’apnée du sommeil et les ont interviewées sur 4 symptômes associés à leur contrôle de la vessie, l'urgence et la fréquence de la miction, l'incontinence et la nycturie. Les participantes étaient également invitées à évaluer leur mal-être face à chacun de ces symptômes. Leurs réponses ont été analysées sur la sévérité des symptômes et le niveau d'inconfort pour chacun des 4 critères.
62 des femmes, diagnostiquées avec l'apnée du sommeil, présentent des scores significativement plus élevés pour la prévalence des symptômes associés au contrôle de la vessie et de leur mal-être face à ces symptômes. Soit 2 points de plus, sur l’ensemble des critères notés sur 12, par rapport aux femmes ne souffrant pas d’apnée.

Alors que la vessie hyperactive est une condition difficile à vivre, affectant la qualité de vie, ces résultats suggèrent que l’absence de continence -ou contrôle de la vessie- pourrait être liée à l'apnée du sommeil. La relation entre apnée du sommeil et hyperactivité vésicale peut s'expliquer par les dérèglements du système nerveux autonome qui touchent les obèses avec hyper-insulinisme. Ces dysfonctions du système nerveux autonome sont source d'hyperactivité vésicale et aussi de syndrome d'apnée du sommeil. C'est la relation à l'obésité qui explique ces 2 syndromes et non, très probablement une relation directe. Les chercheurs envisagent donc d’évaluer les effets du traitement par ventilation à pression positive continue, un traitement classique de l’apnée, sur les symptômes de l'hyperactivité vésicale.

Source: European Lung Foundation via Eurekalert (AAAS) Overactive bladder linked to sleep apnoea in women (Visuel © Monkey Business - Fotolia.com)
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