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Quelques recherches sur la sep.

Posté : 24 mai 2005, 23:41
par Lolo
EVOLUTION


1) Au début


Dans 80% des cas, il s'agit d'une poussée inaugurale avec installation des symptômes en quelques heures ou quelques jours, puis stabilisation avec régression complète ou non.

Dans les autres 20%, le début est progressif et évolue d'un seul tenant sans rémission.



2) Par la suite


2 phases distinctes se font suite et sont constamment observées:

- la phase rémittente est l'évolution par poussées de plus en plus faible intensité, et rémissions de plus en plus courtes. L'atteinte peut intéresser d'autres territoires ou le même territoire, la plus fréquente étant la névrite optique retro-bulbaire à répétition.

- la phase progressive, marquée par la progression des symptômes de façon isolée ou par poussées superposées, apparaît au bout de 7ans en moyenne.

- Les examens paracliniques montrent la progression des lésions même si le patient est en phase de rémission.



TRAITEMENT

1) Buts


Le traitement est double: étiopathogénique en essayant de limiter la progression de la maladie, et aussi nécessairement symptomatique.



2) Moyens


La corticothérapie a une action rapide mais temporaire surtout du fait de son action anti-inflammatoire. Les durées de traitement sont courtes de l'ordre de 1 à 3 mois, à fortes doses.

L'immunosupression fait surtout appel à l'azathioprine.

Les moyens diversifiés du traitement symptomatique.



3) Indications

a) La corticothérapie


En cas de poussée d'emblée sévère, l'hospitalisation est nécessaire pour effectuer des bolus de méthyl-prednisolone (Solumédrol): par ex, 1g/j les 3 premiers jours, 500mg les 3 jours suivants et 250mg les 3 derniers jours. Un relais par voie orale en une prise est institué par prednisolone (Solupred 20) ou méthylprednisolone (Médrol 16): par ex, 3cp/j la 1°semaine, 2cp la 2°semaine et 1cp la 3°semaine. En cas de poussée moyenne, la corticothérapie est d'abord orale et ce n'est que devant une inefficacité que l'hospitalisation est envisagée.

La corticothérapie peut avoir une place au stade des séquelles dans l'espoir de réduire le handicap. Elle n'a aucune place dans le traitement de fond.



b) Les traitement de fond


L'azathioprine est utilisée à la dose de 3cp à 50mg/j. Les antécédents néoplasique et de tuberculose la contre-indiquent. La grossesse doit être évitée.

Les bolus de cyclophosphamide (Endoxan) et l'irradiation corporelle totale sont utilisées dans le traitement d'attaque des formes graves.

Les immunosupresseurs sélectifs et spécifiques ainsi que l’interféron béta (IFNb), immunomodulateur, viennent de faire l'objet d'un essai thérapeutique sur les sclérose en plaque évoluant par poussées. Il n'est pas encore disponible de façon courante.



c) Le traitement symptomatique


* La spasticité est combattue par les traitement médicamenteux spécifiques que sont le baclofène (Liorésal) ou le dantrolène (Dantrium). Le traitement est débuté à faible posologie que l'on augmente progressivement jusqu'à respectivement 60 et 150mg en 3prises. Les benzodiazépines peuvent être un appoint utile. Il faut garder à l'esprit que la spasticité peut contribuer à atténuer les conséquences fonctionnelles du déficit musculaire.

Les spasticités sévères font appel à des traitement plus invasifs qui sont du domaine de la spécialité: radicellotomie sélective, pompe intrarachidienne de baclofène, infiltrations locales de toxine botulinique...

* Le tremblement est combattu par le clonazépam (Rivotril), l'Atrium ou les beta-bloquants

* La douleur et les dysesthésies sont améliorées par les antalgiques classiques, les imipraminiques à hautes doses ou la stimulation électrique transcutanée

* Les manifestations paroxystiques font appel à la carbamazépine (Tégrétol) institué à doses progressives pour atteindre 600mg/j. N'oublions pas la thermocoagulation en cas de névralgie trigéminale.

Les manifestations urinaires doivent être suivie de près du fait d'un retentissement possible sur les voies urinaires hautes (résidu à l'échographie et ECBU). Les mictions impérieuses sont traitées par les anticholinergiques (Ditropan, Riabal et Probanthine).

Leur contre-indication ou leur intolérance indique la desmopressine (Minirin). En cas de troubles de vidange, l'origine du trouble doit être précisée: on traite l'insuffisance du détrusor par les cholinergiques (Urécholine, Pros-tigmine), l'hyperactivité du sphincter lisse par les alpha-bloquants (Xatral), l'hyperactivité du sphincter strié par le baclofène ou le dantrolène. Il est aussi possible d'utiliser l'autosondage intermittent qui évite la distension vésicale.



d) Les autres mesures


* L'asthénie, l'épilepsie, la dépression et la constipation relève des thérapeutiques propres.

* La kinésithérapie tient une place importante dans le maintien de la fonction motrice et dans la prévention des complications de l'immobilisation prolongée.

* L'amélioration de la conduction nerveuse fait appel aux bains froids réguliers, mais aussi à l'aminopyrine.

* Les vaccinations doivent tenir compte du traitement immunosuppresseur.

* La grossesse ne modifie pas le cours de la maladie. On remarque une diminution du nombre des poussées lors de la grossesse et leur augmentation au décours de l'accouchement.



4) Résultats


L'azathioprine a une certaine efficacité sur les poussées avec une bonne tolérance habituelle, mais les résultats peuvent demander plusieurs mois pour se manifester. Elle est inefficace dans les formes progressives. Il n'y a pas de risque cancérigène démontré.

Les résultats des bolus d'Endoxan et de la TBI sont généralement décevants pour une toxicité importante.

L'interféron beta (IFNb) a un effet préventif sur les poussées et sur l'accumulation des lésions dans les formes rémittentes mais pas sur les séquelles. La tolérance du produit est acceptable.



5) Surveillance


La surveillance du traitement par azathioprine oblige à une numération formule plaquette, à un bilan hépatique mensuels. L'hypoplasie médullaire impose un arrêt du traitement qui pourra être repris à posologie plus faible.

La surveillance d'un traitement d'attaque par Endoxan/TBI doit se faire à l'hôpital.



En esperant répondre à vos questions...

Bizzzzzzzzzzzzz

Posté : 25 mai 2005, 11:32
par Christelle_68
"La marche est définitivement perturbée au bout de 6 ans d'évolution. Au bout de 18 ans, le patient est confiné à domicile. La survie est de 35 ans. "
C'est hyper gai ton truc !! :cry:
Pour les nouveaux et nouvelles, ça me fait 6 ans et un mois de sep, je marche toujours , par contre, suis toujours fatiguée, que je dorme 5h / nuit ou 10h/ nuit , voire 12h/ nuit (ben oui, ça m'arrive de faire des grasses mat' :lol: ) et je compte bien dépasser les 35 ans prévus dans ce texte :P
Sérieusement, je pense que ce texte date d'il y a qq années, quand même, parce que parmi ceux qui ont une sep, nombreux sont ceux et celles qui ont passé les 35 ans, heureusement, lol !!! :D

Posté : 25 mai 2005, 14:33
par Lolo
C'est vrai que le pronostic est assez décevant, moi j'ai dix ans de sep.

Mais justement c'est bien de savoir que l'on fait mieux que ce que disent les toubib...

Mais pour ce qui est de la fatigue "bienvenue au club" moi c'est pareil, je ne suis bien que quand je n'est pas de réveil et encore, ça m'arrive de me lever vers 11h et à 14h je suis naze, alors !!!

Et heureusement que l'on dépasse les 35 ans de survie.

J'ai juste voulu mettre ce rapport pour avoir vos réactions à tous et aussi sur les traitements d'ailleurs, je n'en ai utilisé que peu.

Bizzzzzzzzzzzzz


b2

Posté : 26 mai 2005, 12:49
par valie
Pareilpour remonter le moral à certains, je connait une femme qui à la SEP depuis 17a , elle a eu un enf, travaille encore à 80%(poste aménagé) fait régulièrement des marches en montagne de 2 à 3 heures, pas au même rythme que les autres mais quand même et va une fois par sem en salle de gym ou elle fait du sport jamais en collectif à cause du rtyme, ne suis par exemple pas un cours de step pour celles qui connaissent .
Je trouve ça super.Elle m'a expliqué que dès le début de sa maladie ,elle a suivie pdt 2aet de façon stricte ,avec un médecin biensur, les enseignements de kousmine qu'elle ne suit plus maintenant à la lettre mais elle a concervé certaines bases comme une alimentation légères, très légumes essentiellemnt cuit à la vapeuret est suivie régulièrement par un homéo pour les petits soucis annexe.
Elle ne se sent pas guérrit mais que la maladie la met en veilleuse et en cas de besoin ,elle fait les cures de solumédrol mais ses poussées sont relativement espacées et pas trop fortes.

Posté : 26 mai 2005, 15:48
par Lolo
J'ai une ordonnance de kiné, je vais peut-être m'y mettre, ça ne me fera pas de mal non plus !!!

Et qui sait peut-être remarcherais-je ???
Pour les step c'est pas gagné !!! :wink: :wink: :wink:

Bizzzzzzzzzzz

Posté : 26 mai 2005, 15:50
par valie
t'es drôle!!!!!!!!!!!
aller ouste va prendre du bon temps, il fait beau, moi je dois encore bosser une heure.............;

Posté : 26 mai 2005, 15:53
par Lolo
Oui ça y est je suis partie.............


sol2 attends-moi !!!

Bizzzzzzzzz