SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Baronne »

Hello tout le monde !

Avez vous entendu parler du Docteur Olivier Soulier ?!! Pour lui, il serait possible de se sortir de la SEP. Il aurait observé plusieurs cas de rémissions.
C'est en faisant des recherches pour mon projet de reportage/documentaire que je suis tombée sur lui (si je puis dire).
Je le contacterai bien moi, ce monsieur !

Homéopathe et acupuncteur, le Dr Olivier Soulier a lancé depuis vingt ans diverses recherches et approches autour du sens des maladies. Son approche intègre des niveaux physiologiques, biologiques, psychologiques, ou symboliques. Il a initié un regard nouveau sur la dentition et s’est aussi spécialisé dans une approche particulière de l’alimentation et de la digestion. Maître praticien et thérapeute en PNL et en hypnose ericksonienne, conférencier, formateur, il a organisé en mars 2012 un congrès sur « une autre vision de la SEP » aux côtés de divers experts en médecine, biologie, neurologie et psychologie.

Le DVD complet « Sortir de la sclérose en plaques » est disponible aux éditions Sens & Symboles. J'ai bien envie de l'acheter, moi !
:mrgreen:

Il s'agit d'un coffret DVD qui rassemble 11 heures de conférences extraites du premier colloque sur la sclérose en plaques qui s'est déroulé à paris en 2012. (bien envie de l'acheter, moi !) :mrgreen:

Sortir de la Sclérose en plaques (660 mn)

"Poser l’idée de sortir de la sclérose en plaques est un défi. Je pense, après 25 ans d’expérience, qu’il faut oser dire qu’il est possible de sortir de cette maladie, que cela est surtout possible dans les premières phases et que chaque personne peut avoir le droit de trouver les moyens d’y arriver. J'ai organisé un congrès en mars 2012 où j'ai partagé mon expérience et réunis des personnes qui sont sorties de leur sclérose en plaques et qui en témoigneront, et d’autres personnes, Willy Barral, Jean Louis Christiaens, Michel Geffard, Pierre-Jean Thomas-Lamotte qui travaillent avec moi les moyens de cette évolution. J'ai partagé la manière dont j’ai compris les processus qui mènent à la sclérose en plaques, le schéma de la maladie et les voies de sortie, afin que ces possibilités soient reproductibles et dépassent les simples cas isolés." Olivier Soulier
Chaque médecin, neurologue, psychologue pourrait aujourd’hui avoir des clés en main pour que chaque personne qui apprend qu’elle a une sclérose en plaques puisse avoir toutes les chances d’en sortir.


Par ailleurs, voici une interview de ce fameux médecin. Plutôt intéressant comme vision de la maladie. Qu'en pensez vous ??
Je me renseignerai bien aussi sur l’endothérapie multivalente du docteur Michel Geffard de l’IDRPHT dont il parle plus bas dans l'article.



Olivier Soulier décrypte la sclérose en plaques – Alternative santé n°16
4 juin 2018/dans Les articles d'Olivier Soulier /

La « fatalité » du diagnostic de sclérose en plaques n’en serait pas une ! Le docteur Olivier Soulier, associé à quelques spécialistes, l’a affirmé lors d’un récent congrès après l’analyse personnalisée de plus de 500 cas. Le retour à son chemin de vie, par l’expression d’un « soi » authentique, est au cœur de ses conclusions, fortifié par un renforcement de son immunité. Rencontre avec cet homéopathe singulier qui, depuis vingt ans, affine un cadre global de recherche de sens autour des maladies…

Alternative Santé Homéopathe connu pour vos approches alternatives sur la médecine, vous avancez de nouvelles hypothèses sur la sclérose en plaques (SEP). Pour dire que l’on peut en sortir ?

Olivier Soulier Oui, contrairement à la médecine classique qui considère que c’est une maladie multifactorielle, incurable, dont elle pense seulement ralentir l’évolution. Or, après plus de vingt ans d’expérience et l’étude de centaines de cas, je soutiens que l’on peut « sortir » de la SEP. Surtout si elle est prise dès les premières poussées. J’ai en tête de nombreux cas dits de rémission. En outre, on peut améliorer l’état d’un patient avec mon approche, même si la maladie est prise assez tard.

A. S. Vous n’êtes pas neurologue, comment vous êtes-vous intéressé à cet univers ?

O. S. J’ai reçu mes deux premiers cas, plus par compassion que par conviction, car on disait qu’on ne pouvait rien contre cette maladie neurodégénérative qui attaque la gaine de myéline, et donc le système nerveux. Dans les deux cas, j’ai beaucoup parlé avec ces patients. Le premier n’a plus jamais eu de poussée et la seconde a attendu deux décennies avant de refaire un épisode que nous avons pu alors vite régler.

De bouche à oreille, d’autres cas sont venus à moi. J’ai testé des pistes, tâtonné, pendant une dizaine d’années, avant d’écrire quelques articles. Diverses hypothèses sont émises sur la SEP : maladie virale, microbienne, déficit en vitamine D, problèmes toxiques, environnementaux, hormone de croissance, testostérone, etc. Tout cela est vrai. Mais en partie seulement ! J’ai analysé les choses afin de ne pas confondre causes et conséquences. Et surtout je me suis posé la question de comment mettre cela ensemble.

A. S. L’homéopathe et l’acupuncteur en vous considèrent-ils toujours l’être humain dans sa totalité ?

O. S. Je suis passionné par l’idée de la sagesse. Or le corps a une sagesse. Et constater qu’il peut attaquer son propre système de défense m’a beaucoup questionné. Pourquoi et dans quelles conditions a lieu une telle transgression des lois essentielles de défense ? Le corps qui s’attaque à sa propre myéline n’essaye-t-il pas de dire quelque chose, une sorte de mal pour un bien ?… Je me suis interrogé en intégrant différents facteurs : dont le fait que la myélinisation se poursuit jusqu’à l’âge de 21 ans en accompagnant le processus vers l’autonomie de l’adulte ; dont l’évolution du vivant, des cellules, des hormones ; dont la protection de tout le système.

Mais une clé majeure est venue en faisant des liens entre biologie et psychologie. En médecine classique, on nous explique déjà que la gaine de myéline est une sorte de « nounou » des cellules ; elle les protège et favorise la conduction. Dans cette même médecine, on dit aussi du « soi » qu’il est défini par notre ADN, notre patrimoine génétique, et que le « non soi » ce sont les corps étrangers, virus, bactéries, greffes, etc. Or, en écoutant longuement mes patients, j’ai trouvé des points communs dans leurs parcours personnels. Cela a ouvert des pistes pertinentes pour une autre analyse.

A. S. Et vous en êtes arrivé à parler de « maladie de l’oubli de soi ».

O. S. Oui, c’est la maladie de l’oubli de soi, ou la maladie qui fait qu’on vit la vie des autres ! J’ai constaté que les poussées commençaient en général quand une personne venait de poser un acte nouveau a priori plutôt bon pour sa vie. Singulier paradoxe. Par exemple, la première installation dans un chez-soi, un nouveau travail, un mariage, ou une décision importante, et cela à tout âge. Et voilà qu’une poussée survient.

Autrement dit, le « soi » se met à se défendre comme s’il était attaqué par un « non soi » ! Or, pour ce faire, on observe qu’il attaque la myéline et non le nerf lui-même. Il attaque donc ses « cellules nounous » ; symboliquement, on peut y associer l’environnement, l’éducation ou un « héritage » au sens large, pas forcément génétique… J’en suis ainsi arrivé à conclure que le sujet exprimait biologiquement par la SEP ce qu’il n’arrive pas à conscientiser !

A. S. Plus concrètement, à quelles histoires de vie a-t-on affaire ?

O. S. Très souvent ces patients n’ont jamais fait de « crise d’adolescence » assortie de remise en question des règles. On vient d’un univers où « tout est fait pour le bien de l’enfant ». Pas de conflit apparent, de violence, beaucoup de désir de tout faire pour le protéger. Mais personne, l’intéressé inclus, n’a questionné ces règles pas forcément utiles à bien vivre sa vie. Willy Barral, psychanalyste, a eu une SEP plutôt grave à 60 ans. Dont il a guéri ! Ce n’est pas moi qui l’ai soigné.

Mais il a témoigné lors de notre congrès que mon approche s’appliquait à ce à quoi il avait abouti à partir d’outils d’autoanalyse ! Sa maladie, survenue après le suicide de son frère, était liée à un grave conflit interne entre son « projet personnel » et le « projet familial ». Avant que mon tout premier patient ne vienne me voir, il avait projeté de partir pour de ongues vacances sans suivre ses traitements. Outre de l’homéopathie pour la défense de son système immunitaire, je l’y ai encouragé. Le fait qu’il ait posé tout seul l’idée : « Je ne fais pas ce qu’on me dit, je fais ce que je sens » a été salvateur ! Ni lui ni moi ne savions à l’époque qu’il remettait ainsi de l’ordre entre le vrai et le faux « soi ».

À tout âge, quand un patient a pu identifier un acte de sa vie en décalage avec ce qui pouvait avoir été une « soumission » inconsciente à des habitudes, à des règles reproduites sans discussion, il y a eu changement dans la maladie. Symboliquement, la phrase clé de la guérison sera : « Affirme un non qui te permet d’accéder à ton nom. »

A. S. Vous reconnaissez toutefois que le pronostic dépend aussi du fonctionnement du système digestif et du niveau immunitaire global ?

O. S. Oui, car pour défendre sa vie propre, ces trois domaines interagissent. Séparément, ça fonctionne beaucoup moins bien. Mais cela dépend du stade de la maladie. Si on la prend à la première poussée, la mise en valeur de son vrai soi peut presque suffire. Le « niveau d’oubli de soi » changera avec une prise de conscience personnelle et aussi via les réactions de l’environnement qui pourront, ou non, faciliter le processus ! Si le cas est pris à un stade plus avancé, il faut absolument prendre en compte les autres facteurs.

Il y a la protection de soi, via le système digestif. Ce qu’avait déjà démontré Catherine Kousmine, la célèbre doctoresse suisse, il y a trente ans. En prenant soin de l’état de la flore intestinale, on travaille sur la restauration de barrières, on soutient le foie qui préside au processus d’élimination des toxiques. On doit donc préconiser des changements d’alimentation avec des minéraux, des acides gras polyinsaturés, des vitamines dont la D, des probiotiques, moins de sucre, des protéines au plus près du cru, etc.

Ces deux axes auront une incidence directe sur le troisième, le système immunitaire dans son ensemble. À ce niveau, on bloque les effets négatifs de l’immunité et on touche au système nerveux soit avec des médicaments classiques, mais qui ont des effets secondaires, soit avec des médicaments particuliers comme ceux de l’endothérapie multivalente du docteur Michel Geffard de l’IDRPHT (www.idrpht.com). C’est efficace et sans effets secondaires.

A. S. Il faut agir vite ?

O. S. Oui, mais je tiens à redire qu’on peut agir même quand on est arrivé à 7 sur l’échelle EDSS de la gravité des SEP, qui va de 1 à 10. Jusqu’à ce stade, il est encore souvent possible de gagner 2 à 3 points d’amélioration en quelques années… Toutefois, plus il y a de poussées, plus il devient difficile de renverser le processus, le système s’étant trop autodétruit.

À un certain moment, l’axone est attaqué et plus seulement la myéline, avec des conséquences irréversibles. Et puis il y a aussi le risque d’éventuels « bénéfices secondaires ». Être malade – même si c’est inavouable –, peut procurer certaines « satisfactions » inconscientes. Or dans le cas de la SEP, c’est particulièrement dangereux si cela renforce un peu plus encore « l’oubli de soi ». Car avec les handicaps grandissants, on va devoir « se soumettre » encore et encore à tout un système d’aide…

A. S. Que pensez-vous de découvertes comme l’intervention chirurgicale pour soigner une SEP ?

O. S. Je sais qu’au Canada un médecin pratique des angioplasties, il ouvre une artère jugulaire bouchée qui bloque le système nerveux central. Mais le bénéfice n’est que momentané ! On ne soigne pas la cause profonde de la maladie. À un moment, on doit pouvoir se dire : « Si je suis capable d’attaquer mon système immunitaire, je suis aussi capable d’arrêter l’attaque ! » Et s’en donner les moyens.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Baronne »

Voici un petit topo sur l'endothérapie multivalente dont parle le Docteur Soulier dans l'article ci-dessus.

ça a l'air intéressant. Vous connaissiez ?

Moi qui suis à la recherche, suite à mon expérience plus que fâcheuse avec le Tecfidera, d'un traitement dont l'innocuité serait prouvée et qui ne serait pas chimique, ça pourrait éventuellement être une bonne alternative...




L’endothérapie mutivalente , SEP SLA Cancer,une approche novatrice de la médecine allopathique

Extrait : Le Dr Michel Geffard, chercheur à l’INSERM, propose depuis 20 ans des traitements pour les maladies dites incurables (SEP, SLA, PAR…)
L’I.D.R.P.H.T est une association (*) qui a pour vocation, depuis décembre 1988, la promotion et le financement des recherches menées par l’équipe du Docteur Michel GEFFARD sur les maladies chroniques éprouvantes telles que les cancers, les maladies auto immunes, les maladies neurodégénératives et aussi sur les maladies communes (infections). (*) Association régie par la loi du 1er juillet 1901 (J.O. du 11 Janvier 1989).
Par une approche pluridisciplinaire novatrice, faisant appel à des connaissances en chimie organique, en immunologie, en biologie moléculaire et en neurobiologie, l’équipe du Docteur Michel GEFFARD a mis au point une nouvelle méthode de soins des maladies chroniques appelée Endothérapie multivalente.
L’Endothérapie multivalente a pour objectif de renforcer les défenses naturelles de l’organisme par des traitements adaptés à chaque patient établis à partir d’un suivi immunologique spécifique.
Il s’agit d’une approche novatrice de la médecine allopathique. . En effet, diagnostic et thérapie de l’Endothérapie multivalente se focalisent uniquement sur les conséquences pathogéniques communes aux maladies chroniques, ne cherchant ni à identifier chacune de leurs multiples causes (génétiques, environnementale, infectieuses…) ni à traiter chacun de leurs symptômes spécifiques. Les conséquences pathogéniques communes aux maladies chroniques sont l’oxydation des composants cellulaires, l’inflammation tissulaire et l’activation du système immunitaire.
Deux essais cliniques ont permis de démontrer que les traitements individualisés n’ont aucune toxicité ni effets secondaires indésirables. L’inocuité est liée à l’utilisation de constituants présents dans l’organisme vivant : des acides gras (courte ou longue chaîne), des acides aminés (cystéine, méthionine, etc.) et des vitamines (A, C, et E). L’efficacité thérapeutique est basée sur la stabilité de ces composant dans l’organisme et le ciblage des lésions, grâce à un couplage avec un transporteur polypeptidique neutre, la poly-L-lysine.
L’endothérapie multivalente: En 1984 et 1985, l’équipe du Docteur Michel GEFFARD a découvert que la présence de certains anticorps circulants signait l’évolution des maladies neurodégénératives et prolifératives.
Ces découvertes ont été le point de départ de la mise au point d’une nouvelle approche biomédicale des maladies chroniques appelée Endothérapie multivalente.
L’Endothérapie multivalente repose sur :
un diagnostic immunologique d’une haute précision, valable pour les maladies neurodégénératives ainsi que pour de nombreuses affections, en particulier les maladies polygéniques multifactorielles (cancers, rhumatismes inflammatoires, …) ;
un traitement individualisé, associant trois groupes de composés (petites molécules) complémentaires, naturellement présent dans le corps (donc non étrangers à l’organisme) : des acides gras, des acides aminés, des vitamines, des pièges à radicaux libres, rendus thérapeutiquement actifs par leur liaison à un transporteur polypeptidique neutre, la poly-L-lysine.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par pier2 »

Baronne a écrit : 14 janv. 2019, 00:25 Hello tout le monde !

Avez vous entendu parler du Docteur Olivier Soulier ?!! Pour lui, il serait possible de se sortir de la SEP. Il aurait observé plusieurs cas de rémissions.
C'est en faisant des recherches pour mon projet de reportage/documentaire que je suis tombée sur lui (si je puis dire).
Je le contacterai bien moi, ce monsieur !

Homéopathe et acupuncteur, le Dr Olivier Soulier a lancé depuis vingt ans diverses recherches et approches autour du sens des maladies. Son approche intègre des niveaux physiologiques, biologiques, psychologiques, ou symboliques. Il a initié un regard nouveau sur la dentition et s’est aussi spécialisé dans une approche particulière de l’alimentation et de la digestion. Maître praticien et thérapeute en PNL et en hypnose ericksonienne, conférencier, formateur, il a organisé en mars 2012 un congrès sur « une autre vision de la SEP » aux côtés de divers experts en médecine, biologie, neurologie et psychologie.

Le DVD complet « Sortir de la sclérose en plaques » est disponible aux éditions Sens & Symboles. J'ai bien envie de l'acheter, moi !
:mrgreen:

Il s'agit d'un coffret DVD qui rassemble 11 heures de conférences extraites du premier colloque sur la sclérose en plaques qui s'est déroulé à paris en 2012. (bien envie de l'acheter, moi !) :mrgreen:

Sortir de la Sclérose en plaques (660 mn)

"Poser l’idée de sortir de la sclérose en plaques est un défi. Je pense, après 25 ans d’expérience, qu’il faut oser dire qu’il est possible de sortir de cette maladie, que cela est surtout possible dans les premières phases et que chaque personne peut avoir le droit de trouver les moyens d’y arriver. J'ai organisé un congrès en mars 2012 où j'ai partagé mon expérience et réunis des personnes qui sont sorties de leur sclérose en plaques et qui en témoigneront, et d’autres personnes, Willy Barral, Jean Louis Christiaens, Michel Geffard, Pierre-Jean Thomas-Lamotte qui travaillent avec moi les moyens de cette évolution. J'ai partagé la manière dont j’ai compris les processus qui mènent à la sclérose en plaques, le schéma de la maladie et les voies de sortie, afin que ces possibilités soient reproductibles et dépassent les simples cas isolés." Olivier Soulier
Chaque médecin, neurologue, psychologue pourrait aujourd’hui avoir des clés en main pour que chaque personne qui apprend qu’elle a une sclérose en plaques puisse avoir toutes les chances d’en sortir.


Par ailleurs, voici une interview de ce fameux médecin. Plutôt intéressant comme vision de la maladie. Qu'en pensez vous ??
Je me renseignerai bien aussi sur l’endothérapie multivalente du docteur Michel Geffard de l’IDRPHT dont il parle plus bas dans l'article.



Olivier Soulier décrypte la sclérose en plaques – Alternative santé n°16
4 juin 2018/dans Les articles d'Olivier Soulier /

La « fatalité » du diagnostic de sclérose en plaques n’en serait pas une ! Le docteur Olivier Soulier, associé à quelques spécialistes, l’a affirmé lors d’un récent congrès après l’analyse personnalisée de plus de 500 cas. Le retour à son chemin de vie, par l’expression d’un « soi » authentique, est au cœur de ses conclusions, fortifié par un renforcement de son immunité. Rencontre avec cet homéopathe singulier qui, depuis vingt ans, affine un cadre global de recherche de sens autour des maladies…

Alternative Santé Homéopathe connu pour vos approches alternatives sur la médecine, vous avancez de nouvelles hypothèses sur la sclérose en plaques (SEP). Pour dire que l’on peut en sortir ?

Olivier Soulier Oui, contrairement à la médecine classique qui considère que c’est une maladie multifactorielle, incurable, dont elle pense seulement ralentir l’évolution. Or, après plus de vingt ans d’expérience et l’étude de centaines de cas, je soutiens que l’on peut « sortir » de la SEP. Surtout si elle est prise dès les premières poussées. J’ai en tête de nombreux cas dits de rémission. En outre, on peut améliorer l’état d’un patient avec mon approche, même si la maladie est prise assez tard.

A. S. Vous n’êtes pas neurologue, comment vous êtes-vous intéressé à cet univers ?

O. S. J’ai reçu mes deux premiers cas, plus par compassion que par conviction, car on disait qu’on ne pouvait rien contre cette maladie neurodégénérative qui attaque la gaine de myéline, et donc le système nerveux. Dans les deux cas, j’ai beaucoup parlé avec ces patients. Le premier n’a plus jamais eu de poussée et la seconde a attendu deux décennies avant de refaire un épisode que nous avons pu alors vite régler.

De bouche à oreille, d’autres cas sont venus à moi. J’ai testé des pistes, tâtonné, pendant une dizaine d’années, avant d’écrire quelques articles. Diverses hypothèses sont émises sur la SEP : maladie virale, microbienne, déficit en vitamine D, problèmes toxiques, environnementaux, hormone de croissance, testostérone, etc. Tout cela est vrai. Mais en partie seulement ! J’ai analysé les choses afin de ne pas confondre causes et conséquences. Et surtout je me suis posé la question de comment mettre cela ensemble.

A. S. L’homéopathe et l’acupuncteur en vous considèrent-ils toujours l’être humain dans sa totalité ?

O. S. Je suis passionné par l’idée de la sagesse. Or le corps a une sagesse. Et constater qu’il peut attaquer son propre système de défense m’a beaucoup questionné. Pourquoi et dans quelles conditions a lieu une telle transgression des lois essentielles de défense ? Le corps qui s’attaque à sa propre myéline n’essaye-t-il pas de dire quelque chose, une sorte de mal pour un bien ?… Je me suis interrogé en intégrant différents facteurs : dont le fait que la myélinisation se poursuit jusqu’à l’âge de 21 ans en accompagnant le processus vers l’autonomie de l’adulte ; dont l’évolution du vivant, des cellules, des hormones ; dont la protection de tout le système.

Mais une clé majeure est venue en faisant des liens entre biologie et psychologie. En médecine classique, on nous explique déjà que la gaine de myéline est une sorte de « nounou » des cellules ; elle les protège et favorise la conduction. Dans cette même médecine, on dit aussi du « soi » qu’il est défini par notre ADN, notre patrimoine génétique, et que le « non soi » ce sont les corps étrangers, virus, bactéries, greffes, etc. Or, en écoutant longuement mes patients, j’ai trouvé des points communs dans leurs parcours personnels. Cela a ouvert des pistes pertinentes pour une autre analyse.

A. S. Et vous en êtes arrivé à parler de « maladie de l’oubli de soi ».

O. S. Oui, c’est la maladie de l’oubli de soi, ou la maladie qui fait qu’on vit la vie des autres ! J’ai constaté que les poussées commençaient en général quand une personne venait de poser un acte nouveau a priori plutôt bon pour sa vie. Singulier paradoxe. Par exemple, la première installation dans un chez-soi, un nouveau travail, un mariage, ou une décision importante, et cela à tout âge. Et voilà qu’une poussée survient.

Autrement dit, le « soi » se met à se défendre comme s’il était attaqué par un « non soi » ! Or, pour ce faire, on observe qu’il attaque la myéline et non le nerf lui-même. Il attaque donc ses « cellules nounous » ; symboliquement, on peut y associer l’environnement, l’éducation ou un « héritage » au sens large, pas forcément génétique… J’en suis ainsi arrivé à conclure que le sujet exprimait biologiquement par la SEP ce qu’il n’arrive pas à conscientiser !

A. S. Plus concrètement, à quelles histoires de vie a-t-on affaire ?

O. S. Très souvent ces patients n’ont jamais fait de « crise d’adolescence » assortie de remise en question des règles. On vient d’un univers où « tout est fait pour le bien de l’enfant ». Pas de conflit apparent, de violence, beaucoup de désir de tout faire pour le protéger. Mais personne, l’intéressé inclus, n’a questionné ces règles pas forcément utiles à bien vivre sa vie. Willy Barral, psychanalyste, a eu une SEP plutôt grave à 60 ans. Dont il a guéri ! Ce n’est pas moi qui l’ai soigné.

Mais il a témoigné lors de notre congrès que mon approche s’appliquait à ce à quoi il avait abouti à partir d’outils d’autoanalyse ! Sa maladie, survenue après le suicide de son frère, était liée à un grave conflit interne entre son « projet personnel » et le « projet familial ». Avant que mon tout premier patient ne vienne me voir, il avait projeté de partir pour de ongues vacances sans suivre ses traitements. Outre de l’homéopathie pour la défense de son système immunitaire, je l’y ai encouragé. Le fait qu’il ait posé tout seul l’idée : « Je ne fais pas ce qu’on me dit, je fais ce que je sens » a été salvateur ! Ni lui ni moi ne savions à l’époque qu’il remettait ainsi de l’ordre entre le vrai et le faux « soi ».

À tout âge, quand un patient a pu identifier un acte de sa vie en décalage avec ce qui pouvait avoir été une « soumission » inconsciente à des habitudes, à des règles reproduites sans discussion, il y a eu changement dans la maladie. Symboliquement, la phrase clé de la guérison sera : « Affirme un non qui te permet d’accéder à ton nom. »

A. S. Vous reconnaissez toutefois que le pronostic dépend aussi du fonctionnement du système digestif et du niveau immunitaire global ?

O. S. Oui, car pour défendre sa vie propre, ces trois domaines interagissent. Séparément, ça fonctionne beaucoup moins bien. Mais cela dépend du stade de la maladie. Si on la prend à la première poussée, la mise en valeur de son vrai soi peut presque suffire. Le « niveau d’oubli de soi » changera avec une prise de conscience personnelle et aussi via les réactions de l’environnement qui pourront, ou non, faciliter le processus ! Si le cas est pris à un stade plus avancé, il faut absolument prendre en compte les autres facteurs.

Il y a la protection de soi, via le système digestif. Ce qu’avait déjà démontré Catherine Kousmine, la célèbre doctoresse suisse, il y a trente ans. En prenant soin de l’état de la flore intestinale, on travaille sur la restauration de barrières, on soutient le foie qui préside au processus d’élimination des toxiques. On doit donc préconiser des changements d’alimentation avec des minéraux, des acides gras polyinsaturés, des vitamines dont la D, des probiotiques, moins de sucre, des protéines au plus près du cru, etc.

Ces deux axes auront une incidence directe sur le troisième, le système immunitaire dans son ensemble. À ce niveau, on bloque les effets négatifs de l’immunité et on touche au système nerveux soit avec des médicaments classiques, mais qui ont des effets secondaires, soit avec des médicaments particuliers comme ceux de l’endothérapie multivalente du docteur Michel Geffard de l’IDRPHT (www.idrpht.com). C’est efficace et sans effets secondaires.

A. S. Il faut agir vite ?

O. S. Oui, mais je tiens à redire qu’on peut agir même quand on est arrivé à 7 sur l’échelle EDSS de la gravité des SEP, qui va de 1 à 10. Jusqu’à ce stade, il est encore souvent possible de gagner 2 à 3 points d’amélioration en quelques années… Toutefois, plus il y a de poussées, plus il devient difficile de renverser le processus, le système s’étant trop autodétruit.

À un certain moment, l’axone est attaqué et plus seulement la myéline, avec des conséquences irréversibles. Et puis il y a aussi le risque d’éventuels « bénéfices secondaires ». Être malade – même si c’est inavouable –, peut procurer certaines « satisfactions » inconscientes. Or dans le cas de la SEP, c’est particulièrement dangereux si cela renforce un peu plus encore « l’oubli de soi ». Car avec les handicaps grandissants, on va devoir « se soumettre » encore et encore à tout un système d’aide…

A. S. Que pensez-vous de découvertes comme l’intervention chirurgicale pour soigner une SEP ?

O. S. Je sais qu’au Canada un médecin pratique des angioplasties, il ouvre une artère jugulaire bouchée qui bloque le système nerveux central. Mais le bénéfice n’est que momentané ! On ne soigne pas la cause profonde de la maladie. À un moment, on doit pouvoir se dire : « Si je suis capable d’attaquer mon système immunitaire, je suis aussi capable d’arrêter l’attaque ! » Et s’en donner les moyens.
Je propose qu' on lui implante la sep, et qu' il se la soigne avec sa méthode miraculeuse. Désolé mais ce genre d' article qui ne repose que sur des hypothèses, désolé mais ça me "troue le cul". On joue assez avec les gens.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par PatrickS »

Bonjour,
Baronne a écrit : 14 janv. 2019, 00:25 J’ai constaté que les poussées commençaient en général quand une personne venait de poser un acte nouveau a priori plutôt bon pour sa vie. Singulier paradoxe. Par exemple, la première installation dans un chez-soi, un nouveau travail, un mariage, ou une décision importante, et cela à tout âge. Et voilà qu’une poussée survient.

C'est le stress qui est souvent déclencheur. Stress ne veut pas toujours dire mauvaise nouvelle, une bonne nouvelle, c'est aussi du stress.

Voici, tiré du livre du Dr J.P. Lablanchy, psychiatre et humaniste Parisien, une « échelle du stress » (échelle de Holmes) qui permet de quantifier 41 évènements de la vie courante selon une gradation statistiquement éprouvée. Elle permet d’évaluer l’importance d’un évènement traumatisant.

Décès du conjoint………………………………100
Divorce……………………………………………73
Séparation conjugale…………………..…………63
Peine de prison……………………………………63
Décès d’un proche………………………………..63
Accident ou maladie………………………………58
Lien (contrainte aliénante)…………………………50
Licenciement………………………………………47
Réconciliation conjugale…………………………..45
Retraite……………………………………………..45
Ennui de santé……………………………………..43
Grossesse…………………………………………..40
Problèmes sexuels………………………………….39
Grandissement du cercle familial………………….39
Rapports tendus au travail…………………………39
Changement de situation financière……………….39
Disputes répétées avec le conjoint…………………35
Hypothèque………………………………………...31
Recouvrement d’un prêt supérieur à 15000€ ………30
Changement de responsabilité professionnelle…….29
Enfant quittant le domicile…………………………29
Friction avec les beaux parents……………………29
Réussite personnelle exceptionnelle……………….27
Début ou fin du travail pour le conjoint……………26
Début ou fin de l’école…………………………….26
Changement des conditions de vie…………………25
Changement des habitudes personnelles…………..25
Problèmes avec le patron…………………………..23
Changement dans les heures de travail…………….20
Changement e résidence…………………………..20
Changement d’école……………………………….19
Changement dans les loisirs……………………….19
Changement d’activité religieuse………………….19
Novelles activités sociales…………………………18
Hypothèque ou emprunt inférieur à 15000€……….17
Insomnies………………………………………….16
Changement dans le cercle familial……………….15
Changement dans les heures de repas……………..15
Vacances……………………………………………13
Fête de Noël..………………………………………12

Les chiffres de droite constituent une sorte d’échelle relative du stress, permettant de comparer les évènements les uns par rapport aux autres.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Hello Sandrine,

Je me range plutôt de l’avis de Pier2, même s’il l’exprime un peu crûment.

Je ne vois rien de consistant dans les propos de ton bonhomme, plutôt des élucubrations de charlatan. Ne serait-ce que ce qu'il raconte de ses deux premiers cas de SEP, qu’il aurait guéris en papotant euh, comment dire... non, vraiment, je ne peux pas adhérer. Et le reste à l’avenant.

Je comprends bien que tu cherches à explorer des chemins de traverses, des idées originales, surtout avec ton expérience de la médecine chimique. Mais méfiance tout de même face à des hurluberlus (remarque que je ne dis pas escrocs) qui prétendent faire des miracles avec des symboles... À ce niveau, autant aller à Lourdes :wink: .
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Bonjour,
pier2 a écrit : 14 janv. 2019, 07:43 Désolé mais ce genre d' article qui ne repose que sur des hypothèses, désolé mais ça me "troue le cul". On joue assez avec les gens.
Il ne faut pas oublier qu'avant de trouver un remède (peu importe pour quoi), il y a toujours une hypothèse.
Cela ne veux pas dire que je lui donne raison.
Pas tout à fait tord non plus.
Comme je l'ai dit dans mon message précédent, le stress joue un rôle, déclencheur, pas causal. Donc la partie psy peut jouer un rôle. Mais surtout ne pas se concentrer uniquement sur ça.

Patrick
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Merci pour tout ces éléments plutôt exhaustifs, Baronne.

Je suis toujours assez méfiants face à de telles assertions.
Je note d'ailleurs que, même s'il parle de "nombreux cas de rémission", il s'agit plutôt pour lui de "sortir de la sclérose en plaques", formule bien plus prudente puisqu'il ne s'agit alors pas de rémission mais comme d'une mise en sommeil.

Qu'il y ait des facteurs psychologiques révélatoires qui vont déclencher ce qui n'était jusque là que sous-jacent, nous le savons bien ; qu'il y ait des modes de vie plus favorables, comme l'alimentation ou un activité physique adaptée régulière, qui peuvent limiter voire rendre muette l'expression de la Sep, nous le savons de plus en plus ; que le système digestif aient partie liée avec la Sep, c'est de plus en plus clair. Mais rémission ? A tout le moins,si on peut ainsi sortir de la Sep, rien ne permet de penser qu'elle ne pourra plus entrer de nouveau par la moindre porte.
Il aurait suffit de "beaucoup parl[er] avec ces patients. Le premier n’a plus jamais eu de poussée et la seconde a attendu deux décennies avant de refaire un épisode que nous avons pu alors vite régler." ? Vraiment ?
Au moins le second cas montre qu'elle peut toujours revenir...

Le forum fourmille d'exemples de personnes qui tâchent, voire sont parvenues, pendant un temps au moins, à domestiquer leur Sep et à la rendre bien moins bavarde.

Les facteurs génétiques restent bien présents ; seuls les facteurs environnementaux et psychologiques permettent une certaine latitude. Je reste donc très dubitatif, et même très méfiant, sur une possible rémission par le biais de ce qu'il présente.

Lorsqu'il y aura une protocole d'étude sérieux en double aveugle et randomisé pour évaluer une telle méthode, on pourra en reparler sur des base plus claires et plus saines.

Bien à vous
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Message non lu par Bashogun »

D'accord avec Patrick !
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Baronne »

Bonjour Patrick,
PatrickS a écrit : 14 janv. 2019, 14:05 Il ne faut pas oublier qu'avant de trouver un remède (peu importe pour quoi), il y a toujours une hypothèse.
Cela ne veux pas dire que je lui donne raison.
Pas tout à fait tord non plus.
Comme je l'ai dit dans mon message précédent, le stress joue un rôle, déclencheur, pas causal. Donc la partie psy peut jouer un rôle. Mais surtout ne pas se concentrer uniquement sur ça.

Merci pour ton intervention plus nuancée. Je préfère à titre perso. :wink:
Il faut chercher avant de trouver et toutes les hypothèses sont bonnes à écouter, lire... et pourquoi pas essayer. Dans le cas présent, ça ne fait pas de mal. Aucun effet secondaire. :-)
On est évidement pas obligé d'adhérer.

Je trouvais le concept d'endothérapie multivalente plutôt intéressant (le Dr Geffard est chercheur de l'INSERM. Cela devrait être un "mini" gage de sérieux, quoique...). Je n'ai pas encore creuser complètement son concept.
(il s'agit du deuxième article que j'ai copié-collé)

En tant que Psy (j'ai suivi un cursus en psychologie clinique, mais ce n'est pas mon métier), je crois à la force de l'esprit sur le corps. En tant que personne, je ne supporte pas du tout le chimique et j'ai même failli en crever donc...
De plus, les traitements proposés pour la Sep ne sont pas forcément plus efficaces. (ça "marche" pour certains et pas du tout pour d'autres sans compter les effets indésirables). Encore une fois, se référer, aux comptes rendus de la HAS.
Pourquoi sa théorie (je parle de l'endothérapie pour le coup, pas de Soulier) serait plus déconnante qu'une autre ?
Mais encore une fois, il faut que je me renseigne plus avant. Je n'ai pas encore tout compris.

Je voulais surtout savoir si vous en aviez déjà entendu parler. :D
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par pier2 »

Baronne a écrit : 14 janv. 2019, 14:51 Bonjour Patrick,
PatrickS a écrit : 14 janv. 2019, 14:05 Il ne faut pas oublier qu'avant de trouver un remède (peu importe pour quoi), il y a toujours une hypothèse.
Cela ne veux pas dire que je lui donne raison.
Pas tout à fait tord non plus.
Comme je l'ai dit dans mon message précédent, le stress joue un rôle, déclencheur, pas causal. Donc la partie psy peut jouer un rôle. Mais surtout ne pas se concentrer uniquement sur ça.

Merci pour ton intervention plus nuancée. Je préfère à titre perso. :wink:
Il faut chercher avant de trouver et toutes les hypothèses sont bonnes à écouter, lire... et pourquoi pas essayer. Dans le cas présent, ça ne fait pas de mal. Aucun effet secondaire. :-)
On est évidement pas obligé d'adhérer.

Je trouvais le concept d'endothérapie multivalente plutôt intéressant (le Dr Geffard est chercheur de l'INSERM. Cela devrait être un "mini" gage de sérieux, quoique...). Je n'ai pas encore creuser complètement son concept.
(il s'agit du deuxième article que j'ai copié-collé)

En tant que Psy (j'ai suivi un cursus en psychologie clinique, mais ce n'est pas mon métier), je crois à la force de l'esprit sur le corps. En tant que personne, je ne supporte pas du tout le chimique et j'ai même failli en crever donc...
De plus, les traitements proposés pour la Sep ne sont pas forcément plus efficaces. (ça "marche" pour certains et pas du tout pour d'autres sans compter les effets indésirables). Encore une fois, se référer, aux comptes rendus de la HAS.
Pourquoi sa théorie (je parle de l'endothérapie pour le coup, pas de Soulier) serait plus déconnante qu'une autre ?
Mais encore une fois, il faut que je me renseigne plus avant. Je n'ai pas encore tout compris.

Je voulais surtout savoir si vous en aviez déjà entendu parler. :D
Hello.

J' ai lus dans un autre post que tu préfère qu' on soit casch. :wink:
Et non, toutes les hypothèses ne sont pas bonnes à lire et à écouter, et oui ça peut faire mal car certains pourrait y croire car il parle de rémission et c' est faux. Le risque est donc de tomber de très haut.

Quand à la théorie, n' importe lequel d' entre nous peut sortir la sienne de par son vécu pour peu que sa sep l' ai laissé tranquille un moment par rapport à certains gestes, ou habitudes qu' il aurait mit en place. Mais la encore il s' agit plus d' intimes convictions que de réelles rémissions.

CQFD. :)
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Baronne »

Bonjour Bashogun,
Bashogun a écrit : 14 janv. 2019, 14:40 Lorsqu'il y aura une protocole d'étude sérieux en double aveugle et randomisé pour évaluer une telle méthode, on pourra en reparler sur des base plus claires et plus saines.

Visiblement, il y a eu des études cliniques pour l'endothérapie. Je suis en train de pister la source.

Si je trouve quelque chose de sérieux, je ne manquerai pas d'en faire part ici. :wink:

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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Bashogun »

Baronne a écrit : 14 janv. 2019, 15:22 Bonjour Bashogun,
Bashogun a écrit : 14 janv. 2019, 14:40 Lorsqu'il y aura une protocole d'étude sérieux en double aveugle et randomisé pour évaluer une telle méthode, on pourra en reparler sur des base plus claires et plus saines.

Visiblement, il y a eu des études cliniques pour l'endothérapie. Je suis en train de pister la source.

Si je trouve quelque chose de sérieux, je ne manquerai pas d'en faire part ici. :wink:

Baronne
Re, Baronne !
Je ne parlais que des thèses de Soulier.
Pour ce que tu nous a indiqué sur les travaux de Geffard et l'endothérapie multivalente, je ne suis pas encore en mesure de proposer un avis suffisamment argumenté, quel qu'il soit.
Pour la prochaine fois, j'espère !
Bonne fin de journée.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Nostromo »

M'ââme la baronne, Mesdames, Messieurs,

J'aime les salons littéraires :).

J'essaye de trouver une paraphrase acceptable à la description de Pier2, mais bizarrement je n'y arrive pas. J'ai bien compris les arguments qui sont exposés en la faveur du Dr Soulier, je suis par ailleurs fermement convaincu que l'esprit peut guérir le corps, mais je trouve aussi que profiter de la faiblesse d'une personne (or, un patient sep sera plus volontiers en situation de faiblesse) est un des actes les plus méprisables dont un être humain puisse se montrer capable.

Non content d'être un grand humaniste, le Dr Soulier est un médecin généraliste qui s'est orienté vers l'homéopathie. Le besoin de faire connaître au monde sa découverte révolutionnaire sur la sclérose en plaques, le cancer et le redressement des sexes tordus, l'a incité à se lancer dans un marketing (ouvrages, vidéos internet...) volontariste et surtout, "gratuit et qui le restera" (sic). Il a ainsi pu faire fructifier un marché de niche auprès d'une clientèle potentiellement prête à tous les sacrifices devant des pathologies qui tiennent en échec la médecine traditionnelle, ce qui lui permet de se placer en honoraires libres et de facturer la consultation simple pour la somme bradée de tenez-vous bien, pas 200 €, pas 150€, même pas 100€ mais... 90€ seulement !!! (carte Vitale non acceptée, le traitement est d'ailleurs plus efficace si vous payez directement en liquide). Seuls les mauvaises langues et les jaloux se permettront donc de douter que ce soient uniquement des motifs philanthropiques qui l'animent, en aucun cas cela ne pourrait être la perspective de se faire de l'argent facile sur le dos de personnes en situation de détresse. Consultations sur rendez-vous, 22 place Lisfranc, 59700 Marcq-en-Baroeul, 03 20 98 94 00.

Le cas du Dr Geffard (SEP, SLA, cancer, préparation spirituelle d'un terrain en construction, fait redémarrer les motos russes) est plus compliqué, parce qu'il a su s'envelopper des atours de la respectabilité, de l'argument d'autorité (l'INSERM, c'est à dire pas mes impôts). Seulement, quand on regarde les études dont il se prévaut, on reste un peu sur sa faim. En gros, il a un médicament de prédilection, le GEMSP, également appelé endothérapie, dont il s'agit de tester l'efficacité sur la sep. L'étude se trouvera ici (désolé, en anglais) : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5403692/.

Elle souffre de biais manifestes et nombreux :

- elle n'est pas randomisée,
- elle n'est pas conduite en double-aveugle.

Ces deux premiers biais, écrits noir sur blanc dans le lien ci-dessus, sont déjà plus que suffisants pour ne tenir aucun compte des résultats de l'étude. Cela ne s'arrête pourtant pas là :

- on ne sait pas comment ni par qui est mesuré l'EDSS des patients, alors que c'est le thermomètre choisi pour mesurer l'efficacité. En général, un tel détail est précisé.

- la durée de l'étude est pour le moins imprécise, elle s'étale selon les cobayes de 150 jours à 21 ans (!) sous traitement GEMSP. On suppose que le traitement n'a pas évolué pendant cette période.

- on ne connait pas les doses administrées aux patients.

- dans de telles conditions, impossible évidemment de mettre en place un "groupe placebo" pour comparer GEMSP / placebo, comme c'est d'usage dans ce genre d'étude. C'est là qu'on va décoller, attachez vos ceintures : on a créé une sorte de "groupe placebo virtuel", calculé sur la base d'une évolution annuelle moyenne théorique du score EDSS au niveau mondial (!!!), estimée à la louche et sans aucune justification. On prend (sur la base de quoi ? mystère) comme chiffre magique une augmentation de 0,25 point par an. Cela correspond à une évolution parfaitement linéaire au fil du temps, et au bout de 40 ans, tout le monde est mort :). A partir de 41 ans, on entre dans l'inconnu...

Ce dernier point est sans doute le plus problématique, car c'est la comparaison entre l'évolution de l'EDSS des patients sous traitement (dont je rappelle qu'on ne précise pas comment ni par qui elle a été menée) et cette évolution théorique de l'EDSS à long terme, qui a servi de seule base de comparaison pour affirmer l'efficacité du traitement. En clair : si, au lieu de cette valeur magique de 0,25 d'aggravation annuelle moyenne de l'EDSS par patient, on avait choisi une valeur à peine différente, disons 0,24 ou 0,23, les résultats auraient été tout autres, et rapidement en faveur de "pas de traitement". De quel chapeau sortent ces 0,25 ? L'étude ne le précise évidemment pas.

Une telle quantité de biais dans une seule étude (et encore, ma liste n'est pas exhaustive) force le respect. Hop, poubelle, je ne veux plus entendre parler de ce bon docteur Geffard.
Baronne a écrit :Si je trouve quelque chose de sérieux, je ne manquerai pas d'en faire part ici. :wink:
Allez, viens t'batt', viens t'batt mdr

A bientôt,

JP.
sep récurrente-rémittente depuis 1993, diagnostiquée en 1995.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Baronne »

Bonsoir Jean-Philippe,

J'apprécie toujours autant ton humour teinté d'une pointe de sacarsme. ;-)

Vraiment c'est agréable de te lire, même si c'est pour en "prendre plein la tronche". mdr

Tout un art parfaitement maîtrisé ! :lol:

Je trouvais l'idée intéressante, on a le droit de se planter... Mais peut être que le concept d'endothérapie mériterait d'être développé plus sérieusement, peut être que pas tout est à jeter... Y'a de l'idée dans son truc.
Je n'ai pas encore eu le temps de regarder sérieusement, mais je te fais confiance Jean-Philippe.

Après tout, la HAS a bien autorisé les traitements allopathiques actuels pour la Sep donc... ASMR 4 ou 5, dois je le rappeler ? :mrgreen:

En quoi est-ce que c'est mieux ? (On se comprend...)

Pas taper, pas taper, moi gentille, copine de vous, sépienne aussi ! :wink:

Ce qui serait intéressant, ce serait peut être de contacter ce monsieur Geffard pour lui poser toutes les questions que tu soulèves... et voir ce qu'il a à répondre.

J'ai lu des témoignages de patients (des cobayes payés ??) qui disaient avoir constaté un mieux.

Allez sur ce, je vais me faire un bon dîner avec un bon verre de vin (c'est pas interdit...) pour digérer.

Des bises à toutes et à tous et sans rancune, hein. mdr

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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Salut Nostro,

Merci de t’être penchée sur le cas du docteur Geffard, je n’avais pas le courage de m’y coller.
En ce qui concerne ce brave docteur Soulier, l’interview suffit pour se faire une idée, mais je viens de m’amuser à jeter un œil au site de l’éditeur de ses livres et DVD et, tenez-vous bien messieurs-dames : promos d’hiver jusqu’au 31 janvier, 9 DVD et 2 du brave docteur pour 210 € seulement au lieu de 323 € ! Et vous pouvez même avoir le DVD « sortir de l’autisme », si votre neveu est concerné...

Pardon Sandrine pour le sarcasme, mais enfin quand même... Je n’ai pas voulu employer d’emblée le terme d’escroc mais en fait euh...
Pour rebondir son ton dernier message : oui, des témoignages de patients qui ont constaté du mieux, il peut toujours y en avoir. C’est le principe avec cette maladie : imprévisible. En mieux comme en pire. Et cette incertitude et impossibilité de donner un pronostic quel qu’il soit donne un boulevard aux charlatans.
Et je suis d’accord avec les compères ci-dessus : rien de plus degueulasse que profiter de la faiblesse des gens.

Sans rancune j’espère :)
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par maglight »

'soir tous
Mes journées sont en mode " charette"... plus le temps pour bavarder en ce moment, et pourtant c'est pas les sujets qui manquent... j'en ai trois qui méritent réponse, mais là c'est compliqué... le peu que j'ai, il me le faut pour dormir.Faut vite que ça se termine.

J'avais déjà évoqué Olivier Soulier, Baronne... Mais j'avais déjà du me faire rembarrer gentiment comme ci-dessus :wink:
Il ne faut pas oublier qu'avant de trouver un remède (peu importe pour quoi), il y a toujours une hypothèse.
Cela ne veux pas dire que je lui donne raison.
Pas tout à fait tord non plus.
Comme je l'ai dit dans mon message précédent, le stress joue un rôle, déclencheur, pas causal. Donc la partie psy peut jouer un rôle. Mais surtout ne pas se concentrer uniquement sur ça.
Je partage l'avis de patrick.
Après avoir écouté une de ces conférences, j'avais extirpé quelques concepts auquels j'adhère et que je trouve sensé. :roll: De mémoire
-le corps et l'esprit sont liés.... et donc le psy est une pièce importante ( même si ce n'est pas la seule...)
-La maladie est l'expression d'un déséqulibre
-le corps nous parle. La maladie, le mal à dit...... très psy comme approche.
Si je le mets en regard de mon expérience personnelle, sa théorie pourrait tenir la route. Par exemple,
..... une envie inavouée d'avoir juste la paix et d'être pris en charge
( je me gère depuis que j'ai 16 ans, alors forcement, il m'est arrivé d'espérer juste un peu de repos d'esprit.... )
Autre chose m'a plu chez ce gars, ( mise a part qu'il en fasse son bizzness)
Il a suivi le parcours médical et a été médecin... mais il a voulu voir plus loin et explorer le soin à l'autre en profondeur et selon les différentes cultures. Là, il marque un point.... savoir regarder plus loin que ce qu'il nous est proposé, ça fait écho.
Je serais curieuse de voir sa video, en fait !
Tchuss maglight
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Salut Sandrine,

J'espère que tu t'es remise et que le vin fut bon ;).

Je ne me bats jamais contre des personnes, je me bats contre des comportements ou des idées -- en l'occurrence pas les tiennes. Je pense sincèrement nocives, toxiques, dangereuses, immorales, les... "thèses" (?) développées par les compères Soulier et Geffard, j'ai expliqué pourquoi (pas totalement cependant : il y aurait encore beaucoup à en dire, j'ai dû me résoudre à faire un tri). Les idées qu'ils répandent reposent sur une base dont ils ne peuvent pas ignorer qu'elle est méchamment foireuse : ils ont obtenu un diplôme de médecine, ils ont donc reçu, et sanctionnée de succès, toute l'éducation nécessaire pour lever tout doute quant à savoir s'ils sont (a) juste ignorants et stupides (ce qui pourrait présenter une circonstance atténuante), ou si ce sont (b) de fieffés manipulateurs qui font leur fonds de commerce sur la détresse humaine. (b), donc, sans hésitation.

Les sarcasmes que tu relèves fort justement ne te sont donc pas adressés, tu as dû comprendre au fil de nos discussions le respect que j'avais pour toi, mais contre ces deux margoulins dont je n'arrive pas à comprendre par quelle diablerie ils n'ont pas encore été radiés du Conseil de l'Ordre. Les sarcasmes, c'est la forme, il ne faut pas qu'ils fassent oublier le fond : tout ce que je relève par ailleurs est factuel et vérifiable par tout-un-chacun, du prix de la consultation chez Soulier (90 €, eeeh oui) au fait que la carte Vitale n'y soit pas acceptée, qui n'est pas une vanne non plus. Je me suis certes permis une petite caricature quant au redressement des sexes tordus (enfin, je crois que c'est une caricature hein, en fait si ça se trouve... non, rien :) ), mais je fais confiance à l'intelligence du lecteur pour faire le tri, je n'avance pas de façon sournoise et dissimulée.

Quant au Dr Geffard, tout ce que j'ai dit à son propos est là encore vérifiable par quiconque dans le lien que j'ai posté. Ah non en fait, pas le truc sur la préparation spirituelle d'un terrain en construction, ni sur la capacité à faire redémarrer les motos russes : à l'impossible nul n'est tenu, l'argument n'était pas crédible. Là encore, j'espère que tout le monde l'aura compris, enfin sait-on jamais. Tout le reste est vrai, en particulier la fabrication particulièrement audacieuse de son "groupe placebo virtuel", il suffit de lire l' "étude" dont j'ai posté le lien pour s'en rendre compte.

Maintenant, pour le reste :).
Baronne a écrit :Je trouvais l'idée intéressante, on a le droit de se planter... Mais peut être que le concept d'endothérapie mériterait d'être développé plus sérieusement, peut être que pas tout est à jeter... Y'a de l'idée dans son truc.
Tu noteras que je n'ai à aucun moment critiqué le "concept d'endothérapie". Je me suis borné à constater que l'étude très récente supposée démontrer son efficacité, était gravement bidonnée. Cela ne signifie pas que le concept est mauvais (bon d'accord, ça signifie encore moins qu'il est bon), mais je laisse chacun se faire sa propre idée.
Après tout, la HAS a bien autorisé les traitements allopathiques actuels pour la Sep donc...
J'espère vivement ne pas être considéré ici comme un défenseur acharné des traitements de fond de la sclérose en plaques :). La nécessité de sauvegarder Novartis ou Biogen n'a pas effleuré mon esprit quand je me suis intéressé aux cas de Soulier et Geffard. Cela dit, les études qui ont démontré l'efficacité des traitements auxquels tu fais référence, ont été conduites proprement et leurs conclusions sont irréfutables. Elles.
Pas taper, pas taper, moi gentille, copine de vous, sépienne aussi ! :wink:
Mais bien sûr :). Je ne trahirai pas de secret en disant qu'on a pas mal échangé en mp ces derniers jours, tu es réellement quelqu'un que j'estime beaucoup et je pense même que tu en es parfaitement consciente. Te concernant en particulier, il y a tout de même un truc : tu souhaites faire ton reportage sur la sep, je t'ai dit tout le bien que j'en pensais a priori ; j'en penserais beaucoup moins de bien si ce reportage devait faire le panégyrique des deux zozos qui animent notre débat... Par ton activité, tu tiens d'une certaine façon un pistolet chargé entre les mains : cela mérite bien quelques précautions...
Ce qui serait intéressant, ce serait peut être de contacter ce monsieur Geffard pour lui poser toutes les questions que tu soulèves... et voir ce qu'il a à répondre.
Je ne soulève pas de questions le concernant, je constate des faits, je lis sans les interpréter des choses qui ont été écrites noir sur blanc dans son étude, et par lui.

Morceaux choisis : "the study was national, multicentre, non-blinded and non-randomized". Je te renvoie à ce que disait Bashogun juste auparavant à propos de la nécessité d'études randomisées en double-aveugle, je pense tout pareil que lui. Les faits sont clairs, ils s'imposent, pas de question.

"The EDSS score was evaluated, and treatment with GEMSP (M) and worldwide reference (R) scores were established and compared. The M score was evaluated in each patient following clinical evaluation, whereas the R score was the estimated theoretical international score evolution (0.25 points/year/patient)." : l'auteur a considéré que l'EDSS moyen d'un patient au niveau mondial augmentait de 0,25 par an, il ne précise pas d'où il tient un tel chiffre, il précise juste que c'est "estimé" et "théorique", ce que je traduis par "à la grosse louche" ou encore "sorti de son chapeau". Pas de question non plus, je constate.

Bref, cette étude est biaisée de partout, et par conséquent elle ne vaut rien. Or, son auteur ayant fait des études de médecine, il ne peut pas l'ignorer. Conclusion ?
J'ai lu des témoignages de patients (des cobayes payés ??) qui disaient avoir constaté un mieux.
La richesse de la symptomatologie subjective de la SEP et la grande variabilité de son évolution rendent difficile l’appréciation de l’efficacité thérapeutique. Ainsi, la régression spontanée des poussées peut faire croire à un succès thérapeutique (d’où les nombreux remèdes plus ou moins charlatanesques qui florissent dans cette affection). Seuls les essais thérapeutiques contrôlés conduits en double aveugle sur un grand nombre de sujets pendant plusieurs années sont à même de conclure à une efficacité thérapeutique.

(Source : Catherine Lubetzki, http://www.chups.jussieu.fr/polys/neuro ... oneuro.pdf. Et ce n'est pas négociable :) ).

Je t'embrasse tout de même, et fort !

Jean-Philippe.
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Baronne »

Bonsoir everybody !

Je suis toujours contente de créer le débat ! :wink: mdr
maglight a écrit : 14 janv. 2019, 22:24 J'avais déjà évoqué Olivier Soulier, Baronne... Mais j'avais déjà du me faire rembarrer gentiment comme ci-dessus :wink:

Il ne faut pas oublier qu'avant de trouver un remède (peu importe pour quoi), il y a toujours une hypothèse.
Cela ne veux pas dire que je lui donne raison.
Pas tout à fait tord non plus.
Comme je l'ai dit dans mon message précédent, le stress joue un rôle, déclencheur, pas causal. Donc la partie psy peut jouer un rôle. Mais surtout ne pas se concentrer uniquement sur ça.

Je partage l'avis de patrick.
Après avoir écouté une de ces conférences, j'avais extirpé quelques concepts auquels j'adhère et que je trouve sensé. :roll:
.../...
Autre chose m'a plu chez ce gars, ( mise a part qu'il en fasse son bizzness)
Il a suivi le parcours médical et a été médecin... mais il a voulu voir plus loin et explorer le soin à l'autre en profondeur et selon les différentes cultures. Là, il marque un point.... savoir regarder plus loin que ce qu'il nous est proposé, ça fait écho.
Je serais curieuse de voir sa video, en fait !
Merci maghlight pour ton intervention. Je me sens moins seule ! mdr

Moi aussi je suis d'accord avec PatrickS.

Et moi aussi, par ailleurs, j'aimerais voir sa vidéo. L'article, c'est bien, mais ça ne suffit pas.

Même si j'ai déjà un bon moyen de jauger (et non juger) l'individu.

Et pour le coup Bloub, je te trouve cruelle ! :wink:
Bloub a écrit : 14 janv. 2019, 22:20 En ce qui concerne ce brave docteur Soulier, l’interview suffit pour se faire une idée, mais je viens de m’amuser à jeter un œil au site de l’éditeur de ses livres et DVD et, tenez-vous bien messieurs-dames : promos d’hiver jusqu’au 31 janvier, 9 DVD et 2 du brave docteur pour 210 € seulement au lieu de 323 € ! Et vous pouvez même avoir le DVD « sortir de l’autisme », si votre neveu est concerné...
Rien ne me choque dans l'idée qu'un petit éditeur indépendant qui autoproduit ses DVD sans financement audiovisuel, brade les derniers coffrets DVD qui lui reste sur les bras.
Il ne serait pas le seul.
Mais c'est vrai que les prix peuvent refroidir. Remarque, au prorata, ça fait 23 euros le DVD. ça reste cher. La rançon de l'autoproduction.


Mais, à la rigueur, laissons tomber ce bon vieux Docteur Soulier, qui le pauvre doit avoir les oreilles qui sifflent, voulez vous et, concentrons nous sur le Docteur Geffard et son endothérapie multivalente. Car lui propose un nouveau traitement et pas une simple vue de l'esprit.
Nostromo a écrit : 14 janv. 2019, 22:30 Les sarcasmes que tu relèves fort justement ne te sont donc pas adressés, tu as dû comprendre au fil de nos discussions le respect que j'avais pour toi, mais contre ces deux margoulins dont je n'arrive pas à comprendre par quelle diablerie ils n'ont pas encore été radiés du Conseil de l'Ordre. Les sarcasmes, c'est la forme, il ne faut pas qu'ils fassent oublier le fond : tout ce que je relève par ailleurs est factuel et vérifiable par tout-un-chacun, du prix de la consultation chez Soulier (90 €, eeeh oui) au fait que la carte Vitale n'y soit pas acceptée, qui n'est pas une vanne non plus. Je me suis certes permis une petite caricature quant au redressement des sexes tordus (enfin, je crois que c'est une caricature hein, en fait si ça se trouve... non, rien :) ), mais je fais confiance à l'intelligence du lecteur pour faire le tri, je n'avance pas de façon sournoise et dissimulée.
Rassure toi Jean-Philippe, je n'ai pris aucun sarcasme ni aucune critique pour mon compte personnel.

Et j'étais réellement sincère en disant que c'était toujours agréable de te lire. Déjà parce que tu écris bien, ensuite parce que tes propos sont intéressants et que le ton humoristique que tu emploies, teinté parfois de sarcasme ou d'ironie... au delà du fait de me faire rire, pousse à la réflexion et donne envie d'aller plus loin. Je trouve ta manière de t'exprimer très intelligente. Je pense que tu aurais fait un excellent professeur.

En tout cas, j'apprécie vraiment. :wink:

Et pour te répondre ! mdr

Mon ostéopathe non plus ne prenait pas la carte vitale et ce n'était pas un charlatan. Elle était géniale au contraire et je la regrette beaucoup. Elle a dû arrêté son activité à cause d'une maladie auto immune justement... La Sep ? :shock:
Je vais lui présenter mes voeux, tiens. :wink:
Elle qui m'encourageait justement à continuer mes enquêtes etc. (A l'époque, je travaillais justement sur les prix des médicaments etc. Enquête qui finalement n'est jamais sortie tant elle aurait dérangé l'intelligentsia pharmaceutique et mis à jour quelques scandales)

Bon... tout ça pour dire que Le Sieur Soulier exerçant son activité en tant qu'homéopathe, il est logique qu'il ne prenne pas la carte vitale.
On peut se demander en revanche pourquoi il ne la prend pas en tant que médecin généraliste. Mais je crois que c'est tout simplement, qu'il n'exerce plus en tant que tel...
Mais peut être est-ce le cas ?... Tu avais l'air de dire le contraire, Jean-Philippe...

Quant au prix de sa consultation, s'il est inscrit en secteur 2, il fait ce qu'il veut. Je paye bien 140 euros, la consultation chez ma gynéco. :shock:
Vous allez tout savoir, ahahah !

Nostromo a écrit : 14 janv. 2019, 22:30 Quant au Dr Geffard, tout ce que j'ai dit à son propos est là encore vérifiable par quiconque dans le lien que j'ai posté. Ah non en fait, pas le truc sur la préparation spirituelle d'un terrain en construction, ni sur la capacité à faire redémarrer les motos russes
mdr
Nostromo a écrit : 14 janv. 2019, 22:30 Tu noteras que je n'ai à aucun moment critiqué le "concept d'endothérapie". Je me suis borné à constater que l'étude très récente supposée démontrer son efficacité, était gravement bidonnée. Cela ne signifie pas que le concept est mauvais (bon d'accord, ça signifie encore moins qu'il est bon), mais je laisse chacun se faire sa propre idée.
Je suis d'accord avec toi pour dire que son étude est sans doute bidonnée ou en tout cas, pas très sérieuse. Maintenant, après quelques recherches et, je n'ai pas fini (je préfère préciser avant qu'on ne me tombe dessus comme la foudre), je suis pas scandalisée par ma découverte.

Le traitement du Sieur Geffard est composé d'acides gras, de vitamines et d'acides aminés associés à de la poly- L-lysine (PLL).
Sans cette dernière molécule, il s'agirait en fait d'un simple complément alimentaire.
Finalement, jusque là, trop rien à en dire...

Par ailleurs, le traitement serait fabriqué en Italie. Ceci expliquerait pas mal de chose en terme d'AMM et surtout vu qu'il ne s'agit visiblement pas d'un traitement allopathique, il n'est pas assujetti aux même règles de mise sur le marché, (les médicaments homéopathiques, par exemple, ne doivent remplir que 3 conditions définies à l’article L.5121-13 du Code de la santé publique), ni aux même études cliniques.

Et pour info, toujours intéressant, le traitement coûterait entre 100 et 150 euros pour 3 mois et n'est donc pas remboursé par la sécu.
Mais là aussi normal... S'il n'a pas d'AMM pour la France et si son traitement n'est pas un traitement allopathique (on ne rembourse pas l'homéopathie).

Sauf qu'il s'agirait d'un biomédicament (terme apparu en 2004), si j'ai bien tout compris. Cela ne veut pas dire qu'il est issu de l'agriculture biologique, hein. C'est un médicament dont la substance active est une macromolécule thérapeuthique produite par le vivant.
Et effectivement, le développement de ces "bio"médicaments est très orienté vers le cancer et les maladies inflammatoires.
Il s'agirait d'une nouvelle thérapeutique révolutionnaire. C'est pas moi qui le dit, mais le Ministère des solidarités et de la santé. :mrgreen:

"Bon, et alors, tu veux en venir où ?" me dit ma petite voix intérieure. Et vous devez sûrement vous impatienter aussi, chers camarades sépiens. Ben.. Je sais pas... Souvenez vous, j'ai dit au début que je n'avais pas fini mes recherches. :mrgreen:
C'est là qu'il faut que je creuse encore un peu mon sujet.

Car en effet, on peut se demander pourquoi le Dr Geffard s'est lancé dans une étude "bidon" puisqu'il la dit "clinique" de ce que j'ai pu en lire. :?:

(Je n'ai pas regardé ton lien Jean-Philippe. Je vais y aller aussi une fois que j'aurais fini de lire tout les liens que tu m'as envoyé en MP.) :wink:

Je ne sais pas à quelle règle sont assujettis les biomédicaments. C'est ça qu'il faut que je vérifie (entre autres).

Nostromo a écrit : 14 janv. 2019, 22:30 Te concernant en particulier, il y a tout de même un truc : tu souhaites faire ton reportage sur la sep, je t'ai dit tout le bien que j'en pensais a priori ; j'en penserais beaucoup moins de bien si ce reportage devait faire le panégyrique des deux zozos qui animent notre débat... Par ton activité, tu tiens d'une certaine façon un pistolet chargé entre les mains : cela mérite bien quelques précautions...
Rassure toi, je suis très précautionneuse. Je recoupe toutes mes infos, vais au bout de mes recherches. Ce qui là encore une fois, n'est pas le cas et j'avais annoncé la couleur.
Le but de mon post en premier lieu, je le rappelle, était de savoir si des membres du forum avaient justement entendu parler de ces "deux zozos" comme tu les appelles car je trouvais leurs "concepts" intéressants et que justement ça a ouvert ma curiosité.
Mais je n'ai rien cautionné, ni pris la défense ni de l'un, ni de l'autre. Je ne fais pas leur apologie. Et je fais très attention en général à ce que je raconte dans un sujet de reportage. Je suis effectivement responsable et je ne veux pas me faire crucifier sur la place publique. J'ai une réputation à tenir. :wink:
Aucune attaque ni procès en diffamation en 23 ans de carrière. J'espère que ça continuera. :wink:
Car à contrario, les attaquer sans preuves, ce n'est pas très bon non plus. Je dis ça, je dis rien... Mais bon, on se comprend.

J'ai lu, par ailleurs, des choses sur le Docteur Soulier qui, si elles s'avèrent vraies, en effet... seraient très intéressantes, en revanche, à évoquer dans un reportage.
Il aurait été formé par feu le Docteur Hamer, inventeur de la médecine nouvelle. Je vous laisse vous renseigner sur l'individu en question.

Peut-être venons nous du coup de soulever un lièvre et si c'est le cas, il faut en parler justement. Car les reportages sont aussi fait pour dénoncer des choses. :D

En disant, par exemple, que les limites des traitements allopathiques contre la Sep laissent la porte ouverte à bon nombres de gourous et de Docteur Frankenstein.
Si encore une fois, c'est bien le cas.
Nostromo a écrit : 14 janv. 2019, 22:30
Ce qui serait intéressant, ce serait peut être de contacter ce monsieur Geffard pour lui poser toutes les questions que tu soulèves... et voir ce qu'il a à répondre.
Je ne soulève pas de questions le concernant, je constate des faits, je lis sans les interpréter des choses qui ont été écrites noir sur blanc dans son étude, et par lui.


mdr
C'est vrai que toi, tu ne soulèves pas de questions. C'est moi qui m'en pose, du coup, et souhaite creuser cette affaire.
Y'a quelque chose...
En effet, pourquoi cette étude ? D'où sort elle ? etc, etc
Et qui mieux que l'intéressé peut répondre à ces questions ?

Bon... je crois avoir plus ou moins répondu à tout le monde.

Mine de rien, je trouve cette conversation intéressante. Dans le sens où elle a soulevé des voix contre les médecines parallèles... enfin, plutôt contre deux individus ou zozos dont les thèses et les traitements seraient plus ou moins farfelus alors que personne ne semble s'indigner des traitements allopathiques qui sont actuellement proposés par la médecine conventionnelle. Alors que pour moi, il y a là aussi un début de, non pas scandale, mais... tromperie. Une dizaine de médicaments dont les ASMR sont plus que médiocres et dont on sait qu'ils ne sont pas efficaces, mais qui restent remboursés par la sécurité sociale et qui permet de laisser penser aux individus qu'on est en train de les soigner.
J'en veux pour preuve, encore une fois, les médicaments anti-alzheimer qui ont été déremboursés cet été par manque de preuve sur le service rendu au patient.
Là, on sert de cobayes. Et ça, je l'ai entendu d'un médecin.

D'ailleurs, en parlant, d'alzheimer, je connais bien le sujet pour travailler sur un sujet documentaire concernant le 1er village alzheimer qui va ouvrir ses portes début 2020 et qui va servir de test clinique observationnel grandeur nature sur les patients, là où la principale association de malades y voit un ghetto pour ne pas dire, au risque d'en choquer certains, carrément un camp.

Mais ça, c'est un autre débat.

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit et vous retrouve très vite !
Des bises
Baronne Sandrine :wink:
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Salut Sandrine !

Bon en fait, ce débat est en train de migrer vers le sujet des médecines traditionnelles vs. les médecines alternatives dans le cas de la sep.

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Je n'ai rien, en soi, contre "d'autres" façons de se traiter, tout comme je n'ai rien, en soi, pour les méthodes "autorisées". Ce contre quoi, en revanche, je m'élèverai toujours (un côté Robin des Bois, on va dire ;) ), c'est le comportement qui consistera à abuser de la détresse d'autrui, ce sont les promesses en l'air et intenables, c'est le recours à la ruse ou au mensonge pour vendre la solution qu'on propose. En particulier dans le cas de la sclérose en plaques, parce que c'est une pathologie qui me concerne au premier chef, déjà, qu'elle peut entraîner une très grande détresse, ensuite, et qu'enfin sa forme par poussées suivies de rémissions présente un terrain de jeu idéal pour entretenir des causalités fantasmées quant à l'efficacité de telle ou telle solution, que cette solution soit traditionnelle ou alternative d'ailleurs (pas de jaloux !)

Je me permets d'apporter une correction à tes propos. Tu dis que le GEMSP serait un traitement "nouveau". Or, dans la fameuse étude de Geffard, dont j'ai posté le lien et qui a été publiée il y a deux ans, on peut lire : "The period of treatment with GEMSP was from 150 to 7,709 days (21.1 years)". J'en conclus que nous avions déjà au moins un patient atteint de sclérose en plaques et qui prenait déjà ce produit, au plus tard à la date de janvier 1996. Le GEMSP est par conséquent un traitement à peu près aussi "nouveau" que les interférons bêta ou la Copaxone, ou alors Geffard raconte une fois de plus n'importe quoi. A ce sujet, j'aimerais bien savoir ce que cache l'acronyme GEMSP, je n'arrive pas à trouver l'information.

Les traitements traditionnels ne sont pas exempts de reproches. Dans le cas de la sep, les deux reproches les plus fréquents portent sur leur efficacité limitée, et sur leurs effets secondaires potentiellement graves, le tout variant d'un traitement à l'autre. Par exemple, les interférons sont particulièrement bien tolérés (pas d'effet secondaire qui engagerait la survie du patient, et plus généralement aucun effet secondaire grave, avec un recul d'un quart de siècle), mais ils ont une efficacité plus limitée que des molécules plus récentes comme le fingolimod (Gilenya), qui à mon avis est le plus efficace de tous les traitements contre la sep récurrente rémittente, mais avec des effets secondaires beaucoup plus sévères, pouvant devenir mortels dans certains cas rares.

Tout principe actif, quel qu'il soit, entraînera des effets (s'il était sans effet, il ne serait pas "actif"). Parmi ces effets, certains ne seront pas désirés, et c'est pour cette raison que sont pratiquées des études dans le but de mesurer les bénéfices (effets souhaités), et les risques (effets non souhaités). Par exemple, dans le cas du Gilenya, avaient été initialement testés deux dosages de la molécule, le 0,5 mg actuel et un plus fortement dosé (entre 1 mg et 1,5 mg, je ne sais plus). On a observé que le plus fortement dosé n'était guère plus efficace contre la sep que le 0,5 mg, mais qu'il entraînait beaucoup plus d'effets secondaires graves, notamment des cancers de la peau qu'on n'observait pas dans le 0,5 mg. D'où le choix final de ce dernier dosage.

Tout ce processus relève d'une démarche rigoureuse, générale pour chaque traitement quel qu'il soit et strictement encadrée. Une fois commercialisé, le traitement continue à être surveillé, ce qui peut dans certains cas aboutir à son retrait jusqu'à des décennies après sa première AMM (on a parlé ici de l'exemple du tetrazepam, indiqué contre la spasticité). En fait, on affine en permanence, pour chaque traitement, la connaissance qu'on a de ses bénéfices, comme la connaissance qu'on a de ses risques.

Il peut arriver que l'appât du gain conduise à bidonner tout ça, que ce soit en gonflant les bénéfices, en minimisant les risques, ou les deux. L'exemple le plus connu est celui du Mediator de Servier, où la collusion entre Servier et les autorités de santé françaises a longtemps permis de cacher sous le tapis des risques bien supérieurs à ceux qui étaient annoncés. On notera que ce comportement fautif se rencontrera d'autant plus facilement avec un "petit" labo comme Servier, qu'avec des machines de guerre comme Sanofi ou Novartis : quand elles veulent commercialiser un nouveau produit, ces dernières ne s'emmerdent pas et vont directement frapper à la porte de la FDA américaine, sorte de Sésame qui leur ouvrira alors en cascade les portes des autres autorités, comme l'Agence Européenne des Médicaments ou les autorités propres à chaque pays. Le prix à payer est plus élevé (les exigences de la FDA sont particulièrement strictes, c'est ce qui explique qu'un médicament agréé FDA sera facilement autorisé ailleurs, alors que le contraire... pas ;) ), mais il permet ensuite de s'ouvrir beaucoup plus facilement au marché mondial.

Avoir un marché le plus large possible est un gage de qualité : ce qui justifie le prix parfois exorbitant d'un produit n'est pas sa fabrication en elle-même, qui compte pour peanuts, mais les efforts de recherche et développement qui ont permis d'aboutir à la découverte de la molécule, et qu'il faut bien amortir ; d'autant plus que le temps presse, le brevet finit toujours par tomber dans le domaine public, ouvrant la porte à des génériques bien moins chers, puisqu'ils n'ont pas eu du tout besoin de la même R&D. Ces efforts de R&D représentent, pour une molécule donnée, un coût à peu près fixe (le coût en sera le même, que sur la durée de vie du produit tu en écoules dix mille ou dix milliards) ; les frais de production, un coût variable, mais qui reste marginal. Plus le marché sera large (mondial vs. local), plus le nombre potentiel de produits écoulés sera élevé et plus seront grandes tes chances de "rentrer dans tes frais" de R&D. Ce qui permettra par contrecoup d'investir une somme plus importante dans cette R&D, et donc d'obtenir des produits en général plus efficaces. Que l'activité des grands labos s'apparente à un bizness, ne représente donc pas une raison légitime de s'en inquiéter. Il est néanmoins permis de tousser en voyant le prix de certains produits, ou alors tu fais comme moi, tu casses ton livret A et ton PEL pour acheter des actions Novartis à la place mdr

Les traitements traditionnels de la sep ont tous reçu l'agrément de la FDA.

Si je m'intéresse maintenant à la GEMSP, heu comment dire... De deux choses l'une : soit elle contient un principe actif, et elle présente alors une probabilité d'effets secondaires qu'il convient d'étudier sérieusement avant toute commercialisation (or, devine quoi ;) ), soit c'est de la poudre de perlimpinpin qui, en tant que telle, ne présente alors aucun effet secondaire, ... mais aucun effet "primaire" non plus. Si tu es docteur en médecine ou en pharmacie et que tu découvres un traitement dont tu penses sincèrement qu'il est susceptible de traiter la sclérose en plaques, pourquoi essaierais-tu d'échapper à la voie traditionnelle d'autorisation de ce traitement, gage de sécurité pour le patient ?

Il en va ainsi de la plupart des traitements "alternatifs", sinon tous...

Que dire de plus ?

Jean-Philippe
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

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Salut Jean-Philippe,
Nostromo a écrit : 15 janv. 2019, 12:21
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Je vais appeler tout de suite ce médecin. Je le sens bien. mdr

Nostromo a écrit : 15 janv. 2019, 12:21 Je n'ai rien, en soi, contre "d'autres" façons de se traiter, tout comme je n'ai rien, en soi, pour les méthodes "autorisées". Ce contre quoi, en revanche, je m'élèverai toujours (un côté Robin des Bois, on va dire ;) ), c'est le comportement qui consistera à abuser de la détresse d'autrui, ce sont les promesses en l'air et intenables, c'est le recours à la ruse ou au mensonge pour vendre la solution qu'on propose. En particulier dans le cas de la sclérose en plaques, parce que c'est une pathologie qui me concerne au premier chef, déjà, qu'elle peut entraîner une très grande détresse, ensuite, et qu'enfin sa forme par poussées suivies de rémissions présente un terrain de jeu idéal pour entretenir des causalités fantasmées quant à l'efficacité de telle ou telle solution, que cette solution soit traditionnelle ou alternative d'ailleurs (pas de jaloux !)
RAS, je suis d'accord avec toi sur ce point.

Nostromo a écrit : 15 janv. 2019, 12:21 Je me permets d'apporter une correction à tes propos. Tu dis que le GEMSP serait un traitement "nouveau". Or, dans la fameuse étude de Geffard, dont j'ai posté le lien et qui a été publiée il y a deux ans, on peut lire : "The period of treatment with GEMSP was from 150 to 7,709 days (21.1 years)". J'en conclus que nous avions déjà au moins un patient atteint de sclérose en plaques et qui prenait déjà ce produit, au plus tard à la date de janvier 1996. Le GEMSP est par conséquent un traitement à peu près aussi "nouveau" que les interférons bêta ou la Copaxone, ou alors Geffard raconte une fois de plus n'importe quoi. A ce sujet, j'aimerais bien savoir ce que cache l'acronyme GEMSP, je n'arrive pas à trouver l'information.
Et non, je n'ai pas dit que le GEMSP était nouveau... J'ai dit que les biomédicaments faisaient partie des nouvelles thérapeutiques. :wink:
Et sur le site du ministère de la santé, il citait justement l'interféron en comparaison qui est également un biomédicament visiblement.
Le terme de biomédicament est apparu en 2004 donc c'est pas nouveau, mais pour la science, si. :wink:
C'est pas ma faute si le Ministère de la santé ne met pas à jour ses infos. mdr

Quant à l'acronyme GEMSP, je n'ai pas trouvé non plus. Je ne suis pas assez forte au scrabble en plus. Et je n'ai pas vraiment le temps de chercher à vrai dire. :(
Enfin en fait, j'ai trouvé pour GEM sur le site orphanet (le site pour le coup plus qu'officiel ! qui répertorie tous les médicaments orphelins mais on trouve aussi les autres)
GEM = Glomerulopathie Extra Membraneuse (qu'est ce que ça viendrait foutre là ? Aucun lien avec l'affaire qui nous concerne)
SP = progressive sclerosis ?
En revanche, je sais que ce médicament est donc fabriqué par le laboratoire Gemacbio, dont fait partie le Docteur Geffard.

La société est bien enregistrée. Il s'agit à priori d'une filiale (ou je sais pas quoi) de Polyneuros. Pas eu le temps de me renseigner sur les dirigeants. Le siège est situé à Saint Jean d'Illac.

Gemacbio quant à elle est née en mai 2001 à l’initiative d’investisseurs du sud-ouest de la France. Société anonyme dont le siège social est basé à Cenon (près de Bordeaux), elle est aussi un laboratoire privé de recherche dans le domaine de la Biopharmacie. Spécialiste de l’Immunochimie des " petites molécules ", ses travaux vont à la fois des applications diagnostiques aux applications thérapeutiques.

L’objectif de Gemacbio, forte d’une équipe de 15 scientifiques de haut niveau - attention, ça rigole pas ! - , est donc de faire bénéficier des résultats de ses recherches les malades souffrant de maladies chroniques, auto-immunes et/ou neuro-dégénératives telles que :

- la Sclérose en plaques (SEP),
- la Sclérose amyotrophique (SLA),
- la Polyarthrite rhumatoïde (PR).

L’entreprise développe des molécules thérapeutiques nouvelles n’induisant pas d’effets secondaires et met sur le marché des " immunobilans ", tests biologiques non invasifs réalisés à partir d’un simple prélèvement sanguin, et permettant de détecter – en amont des signes cliniques – les phases d’aggravation de ces mêmes maladies, de suivre leur évolution et donc d’adapter au mieux les thérapeutiques existantes ou à venir. Cette technologie repose sur le dosage (identification) d’anticorps circulant dans le sérum des malades. Ces anticorps circulants sont des marqueurs spécifiques de l’état de la maladie. Une équipe de recherche multiplie les analyses " dosages " de sérums de patients afin de caractériser les marqueurs immunologiques ou un groupe de marqueurs immunologiques.
Un test basé sur le même principe est également en projet pour le cancer du sein.

Il y a eu un article dans les Echos :
https://www.lesechos.fr/15/03/2006/LesE ... laques.htm

Un autre dans la Dépêche :
https://www.ladepeche.fr/article/2006/0 ... ros-3.html


Nostromo a écrit : 15 janv. 2019, 12:21 Les traitements traditionnels ne sont pas exempts de reproches. Dans le cas de la sep, les deux reproches les plus fréquents portent sur leur efficacité limitée, et sur leurs effets secondaires potentiellement graves, le tout variant d'un traitement à l'autre. Par exemple, les interférons sont particulièrement bien tolérés (pas d'effet secondaire qui engagerait la survie du patient, et plus généralement aucun effet secondaire grave, avec un recul d'un quart de siècle), mais ils ont une efficacité plus limitée que des molécules plus récentes comme le fingolimod (Gilenya), qui à mon avis est le plus efficace de tous les traitements contre la sep récurrente rémittente, mais avec des effets secondaires beaucoup plus sévères, pouvant devenir mortels dans certains cas rares.
Encore une fois d'accord avec toi. Et concernant le Gilenya, il entraîne des cancers de la peau, du diabète sans compter les troubles cardiaques et j'en passe. J'ai lu des exemples de cas donc ce n'est pas si rare que ça...
Me concernant et, encore une fois au vue de mon passif médicamenteux, ça me fait très peur et j'avoue préféré décliner car je suis quasi certaine qu'il va encore m'arriver des malheurs. Autant ne pas tenter le diable.
Mais c'est vrai que du coup, je ne me "soigne" pas. En tout cas, pas avec des médicaments allopathiques.

Nostromo a écrit : 15 janv. 2019, 12:21 Il peut arriver que l'appât du gain conduise à bidonner tout ça, que ce soit en gonflant les bénéfices, en minimisant les risques, ou les deux. L'exemple le plus connu est celui du Mediator de Servier, où la collusion entre Servier et les autorités de santé françaises a longtemps permis de cacher sous le tapis des risques bien supérieurs à ceux qui étaient annoncés. On notera que ce comportement fautif se rencontrera d'autant plus facilement avec un "petit" labo comme Servier, qu'avec des machines de guerre comme Sanofi ou Novartis : quand elles veulent commercialiser un nouveau produit, ces dernières ne s'emmerdent pas et vont directement frapper à la porte de la FDA américaine, sorte de Sésame qui leur ouvrira alors en cascade les portes des autres autorités, comme l'Agence Européenne des Médicaments ou les autorités propres à chaque pays. Le prix à payer est plus élevé (les exigences de la FDA sont particulièrement strictes, c'est ce qui explique qu'un médicament agréé FDA sera facilement autorisé ailleurs, alors que le contraire... pas ;) ), mais il permet ensuite de s'ouvrir beaucoup plus facilement au marché mondial.
Tout ça est vrai. Je connais bien le sujet pour le coup. :wink:
Mais on ne peut pas imaginer les graissages de pattes etc.
Le lobbying auprès des associations de patients, la concurrence entre labos etc.
Et effectivement, avec parfois des organismes sectaires qui se cachent derrière les labos.
C'était tout l'objet de l'enquête que j'avais effectué à l'époque sur le prix des médicaments et qui n'est jamais sortie. :cry:

Nostromo a écrit : 15 janv. 2019, 12:21 Si je m'intéresse maintenant à la GEMSP, heu comment dire... De deux choses l'une : soit elle contient un principe actif, et elle présente alors une probabilité d'effets secondaires qu'il convient d'étudier sérieusement avant toute commercialisation (or, devine quoi ;) ), soit c'est de la poudre de perlimpinpin qui, en tant que telle, ne présente alors aucun effet secondaire, ... mais aucun effet "primaire" non plus. Si tu es docteur en médecine ou en pharmacie et que tu découvres un traitement dont tu penses sincèrement qu'il est susceptible de traiter la sclérose en plaques, pourquoi essaierais-tu d'échapper à la voie traditionnelle d'autorisation de ce traitement, gage de sécurité pour le patient ?

Il en va ainsi de la plupart des traitements "alternatifs", sinon tous...

Que dire de plus ?
En effet, encore une fois, tu as raison.
Et c'est ça que j'essayais de creuser. Car le médicament serait fabriqué en Italie :roll: donc du coup, je voulais voir si éventuellement, ils n'avaient pas obtenu une autorisation pour ce pays...
De plus, je voulais vérifier comment était foutu les demandes d'AMM pour les biomédicaments car on le sait par exemple, pour les traitements homéopathiques, c'est différent.
Mais peut importe, on trouverait en effet des infos sur les sites officiels, HAS, Orphanet etc.
Et là, en effet, force est de constater qu'il n'y a rien. OU alors j'ai pas trouvé, mais comment dire... m'étonnerait.

En tout cas, j'ai trouvé une petite nana sur Facebook qui a testé l'endothérapie. Elle n'a suivi le traitement que pendant un mois donc no comment sur le bilan qu'elle en tire. Mais il y a une photo d'elle avec ce bon vieux docteur Geffard et il a une bonne tête de curton.
N'y aurait il pas justement quelque chose de sectaire derrière tout ça ? Je dis ça, je dis rien...
Il donne beaucoup de conférences visiblement pour l'église et les blogs etc que j'ai pu trouvé sur le sujet font systématiquement référence à Dieu...

A méditer !... :wink:

Allez, je file à ma séance de kiné. ça c'est du concret !
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Re: SEP et rémission, à priori, ce serait possible !

Message non lu par Nostromo »

Hé coucou,
Baronne a écrit :Et non, je n'ai pas dit que le GEMSP était nouveau... J'ai dit que les biomédicaments faisaient partie des nouvelles thérapeutiques. :wink: Et sur le site du ministère de la santé, il citait justement l'interféron en comparaison qui est également un biomédicament visiblement. Le terme de biomédicament est apparu en 2004 donc c'est pas nouveau, mais pour la science, si. :wink:
C'est pas ma faute si le Ministère de la santé ne met pas à jour ses infos. mdr
Bon, le GEMSP est-il un biomédicament finalement, ou pas ?

Je te propose en attendant de jouer à un jeu pour essayer de déterminer ce que peut signifier "GEMSP". Déjà, je remarque que la racine "GEM" est présente à la fois dans GEMSP et dans GemacBio, le nom de la boite. SP pourrait alors vouloir dire tout bêtement "Sclérose en Plaques". Reste GEM, qu'on retrouve d'ailleurs également dans le nom de leur prototype : GEM001. Je propose que EM pourrait signifier Endothérapie Multivalente, parce que c'est de ce charabia ésotérique qu'il est question, et le G pourrait alors bien n'être que l'initiale du Créateur tout puissant : Geffard. Ton tour !
En revanche, je sais que ce médicament est donc fabriqué par le laboratoire Gemacbio, dont fait partie le Docteur Geffard.
Ce que j'ai pu voir sur cette société me parait terriblement opaque, avec un système de filiales imbriquées (Gemac, Gemacbio, Polyneuros...) digne d'une multinationale passée maîtresse dans l'art de l'évasion fiscale. Tout ça avec un effectif annoncé de moins de 10 salariés à chaque fois et un chiffre d'affaires en berne : ça donne tout de suite confiance.
Ces anticorps circulants sont des marqueurs spécifiques de l’état de la maladie.
Et en plus ils ont découvert le marqueur sanguin spécifique de la sep, donc :D. Magnifique : si c'était vrai, leur fortune serait assurée, plus besoin de ponctions lombaires, d'IRM ou que sais-je, une simple prise de sang suffit !

L'article dans les Echos, snif, snif, ... Hmmm, ça sent la recopie à l'identique du communiqué de presse, le genre de procédé peu scrupuleux auquel se livrent certains confrères, non ?
Me concernant et, encore une fois au vue de mon passif médicamenteux, ça me fait très peur et j'avoue préféré décliner car je suis quasi certaine qu'il va encore m'arriver des malheurs. Autant ne pas tenter le diable.
Mais c'est vrai que du coup, je ne me "soigne" pas. En tout cas, pas avec des médicaments allopathiques.
Pourquoi vouloir à tout prix prendre autre chose, dès lors ? Tu crois à la force de ton esprit, mais heu enfin pas tout à fait, deux précautions valent mieux qu'une ;) ?
C'était tout l'objet de l'enquête que j'avais effectué à l'époque sur le prix des médicaments et qui n'est jamais sortie. :cry:
C'est bien dommage :).
De plus, je voulais vérifier comment était foutu les demandes d'AMM pour les biomédicaments car on le sait par exemple, pour les traitements homéopathiques, c'est différent.
Tiens, l'oscillococcinum mériterait-il d'être appelé "biomédicament" ? Son principe actif prétendu est le "Anas barbariae hepatis et cordis extractum" (en français dans le texte : extrait de foie et coeur de canard de Barbarie, comme quoi ça sert d'avoir commencé le latin en cinquième ;) : si ça c'est pas du vivant !). Et il est donc inconnu au bataillon sur le site de la HAS.
N'y aurait il pas justement quelque chose de sectaire derrière tout ça ? Je dis ça, je dis rien...
Je vois qu'on se pose les mêmes questions :).

Bonne kiné !

Jean-Philippe.
sep récurrente-rémittente depuis 1993, diagnostiquée en 1995.
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