Rions le 10.05.06

[christian]

Les soldes d'un grand magasin ont provoqué une ruée des clientes, avides de bonnes affaires. Au bout d'un quart d'heure de mêlée, une dame réussit à atteindre le bureau des réclamations : - Je veux me plaindre, dit-elle. - Parce que vous n'avez pas été servie ? - Non. Parce que je viens de m'apercevoir qu'on m'a volé ma gaine et mon soutien-gorge.

- Comment voulez-vous, s'écrie la caissière d'un supermarché, que les enfants comprennent quelque chose à l'arithmétique ! L'autre jour, ma petite fille est venue me voir travailler. Elle a regardé un client qui avait, dans son chariot, quarante-huit bouteilles de bière, quinze paquets de chips et douze sachets de saucisses à apéritif. Et, avec tout ce matériel, il est passé, comme une fleur, à la caisse « Moins de dix articles ».

Le directeur d'une supérette raconte : Quand j'ai monté ce commerce, j'ai convoqué une vingtaine de jeunes femmes et je leur ai posé la question : « Qu'est-ce qui est le plus important dans cette maison ? » Celles qui m'ont répondu : « Le client », je les ai engagées comme caissières. Celle qui a répondu : « Le directeur », je l'ai prise comme secrétaire particulière.

Une nouvelle compagnie pétrolière a pris pour marque « Dilemme ». - Pourquoi ce nom bizarre ? demande-t-on à l'un de ses directeurs. - Il illustre bien la situation où se trouvent nos clients : ils ont le choix entre rouler, à bord de leur voiture, et se ruiner en essence, ou rester chez eux, avec leur chaudière allumée, et se ruiner en fioul.

Au moment où elle emballait le vase en terre cuite qu'un monsieur venait d'acheter, pour l'offrir à sa vieille tante, une vendeuse maladroite laisse tomber l'objet à terre où il se casse en mille morceaux. - Si vous me faites une importante réduction, dit le monsieur, je vous le prends quand même. Ma tante a toujours adoré les puzzles.

- Je ne comprends pas, dit à un industriel coréen le directeur d'une usine de textile du Nord, comment vous arrivez à inonder le monde de vos chemises, en les vendant quatre fois moins cher que les nôtres. - Oh ! C'est juste une question d'horaires. Vos ouvriers travaillent 39 heures par semaine, n'est-ce pas ? - Oui. - Les nôtres aussi travaillent 39 heures... mais eux, c'est par jour.

Un représentant est très fier de lui : - Ça y est, dit-il, mon baratin est parfaitement au point. - Qu'est-ce qui vous fait penser cela ? - J'ai réussi à fourguer un système de climatisation au directeur d'un sauna.

Un touriste étranger dit à sa femme : - Cette charcuterie est sans doute la plus vieille de Paris. - A quoi vois-tu cela ? - Une inscription sur la vitre assure qu'elle a été fondée à l'époque de la Révolution. Et ce qui me fait penser que c'est vrai, c'est que, pour couper le saucisson en tranches, ils utilisent encore une machine en forme de guillotine.

Mécontente d'un objet qu'elle a reçu par la poste, une dame appelle la société de vente par correspondance. - Bienvenue chez Faisan et compagnie, annonce le répondeur sur lequel elle est tombée... Si vous voulez passer une commande, rien n'est plus facile : donnez-nous le numéro de votre carte de crédit et énumérez les articles que vous souhaitez nous acheter... Maintenant, s'il s'agit d'une réclamation ou d'un rendu, contactez notre service à Bangkok... Ça doit être au Viêt-nam ou au Cambodge ou en Thaïlande... Vous en trouverez facilement les coordonnées dans l'annuaire...

Un fabricant d'appareils ménagers a réuni son état-major. - Ayez toujours en tête, dit-il à ses collaborateurs, qu'à notre époque, les consommateurs veulent absolument faire des économies. Et ils sont prêts à dépenser n'importe quoi pour y parvenir.