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Rions le 05bis.05.06

Posté : 04 mai 2006, 23:33
par christian
Installé dans le lit conjugal avec sa clarinette, un jeune marié dit à sa femme : - Surtout, ma chérie, quand tu auras envie de dormir, n'hésite pas à éteindre la lumière. Je suis tout à fait capable de continuer à répéter mon concerto dans l'obscurité.

- Toi, dit un adolescent à sa mère, tu n'aimes pas le rock. - Si, proteste-t-elle, j'adore le rock. Ce que je n'aime pas, c'est le bruit que ça fait.

Un pianiste de réputation internationale se refuse à publier le livre que de nombreux éditeurs lui réclament, en expliquant : - Ecrire pour commenter la musique est aussi voué à l'échec que de vouloir expliquer la théorie d'Einstein par une pantomime.

Récupéré par un navire, après avoir passé dix ans sur un îlot du Pacifique, un naufragé raconte : - Après que le navire sur lequel j'avais pris place ait coulé, j'ai nagé, dans une mer infestée de requins qui m'ont arraché une jambe et un bras. Enfin, je suis parvenu à trouver refuge sur cet îlot. C'est alors que le pire est arrivé. - Quoi donc ? - Un second naufragé m'a rejoint et c'était un Ecossais qui avait réussi à sauver du naufrage sa cornemuse.

Dans un lotissement, les propriétaires d'une douzaine de pavillons contemplent, avec effarement, l'emménagement d'une belle petite famille, dans le dernier pavillon qui restait à vendre. Tandis que les déménageurs transportent un piano à queue et une batterie, la mère traverse le jardin, en tenant sa contrebasse, suivie de ses six enfants équipés de trompettes bouchées, de saxophones et de trombones à coulisses. Enfin surgit le père, le corps glissé dans un gigantesque tuba. - J'espère, lance-t-il, joyeusement, à ses nouveaux voisins, que vous aimez la musique.

- Et maintenant, annonce la maîtresse de maison à ses invités, notre fils de quatre ans va vous interpréter, au violon, le Concerto de l'Empereur de Beethoven. Naturellement, pour que cela prenne toute sa valeur, il vous faut imaginer notre petit génie accompagné par quatre-vingts musiciens.

Après avoir dîné, avec une petite amie, dans une boîte russe, au son d'un orchestre de tziganes endiablés, un homme fait signe au premier violon. - A présent, lui dit-il, je crois que ce qui conviendrait le mieux, ce serait quelque chose de triste : je m'apprête à déplier la note, avant de régler l'addition.

Un pianiste, qui doit donner un récital en province, demande au directeur du théâtre municipal : - Est-ce que l'acoustique est bonne, dans cette salle ? - Excellente. Quand ils sont sur scène, les artistes entendent magnifiquement les spectateurs tousser, papoter, ronfler et même froisser les papiers ayant contenu des bonbons.

Un musicien au chômage va trouver le directeur d'un cabaret de Pigalle pour lui dire : - Je vous propose un numéro sensationnel. Voilà, je me déshabille entièrement. Je me scotche sur le sexe un archet et avec je joue du violon. - Quoi, par exemple ? - La sérénade de Schubert. - Ridicule, tranche le directeur. A notre époque, la musique classique n'intéresse plus personne.

- Mes parents, raconte un monsieur, étaient persuadés que j'avais les dons pour devenir un grand concertiste. Alors, dès l'âge de trois ans, ils m'ont mis au piano. - Et, aujourd'hui, vous jouez Salle Pleyel ? - Non. Mais cela m'a incité à me faire des muscles pour devenir déménageur.